Prose:La Belle Mort

Ne me pleure pas enfant du ciel,
De tes ailes d’anges,
Comme tu es belle,

Mais ne me pleure pas, ne sois pas mal,
Toi qui a le regard,
A la couleur de ma maison tribal.

C’est le miracle de la vie,
Qui me fit connaître un aurevoir somptueux,
A tes côtés quand tu m’appris,
La valeur d’un cœur majestueux.

C’est le cycle des saisons,
La nature sublime,
C’était pour moi l’âge de raison,
L’âge de retrouver la cime.

Et si malgré ton courage,
Face à l’adversité de ta peine,
Les larmes sont rage,

Alors enterre-moi,
Ecris un poème,
Et détache toi,

Pour aider une autre vieille,
Accompagner une qui n’est pas prête,
Chuchote lui à l’oreille,
Et laisse l’amour entre vous paître.

Ne me pleure pas,
Car ma mort,
Aura fait naître d’autres moi,
Emporte mon corps,

Prend ma carapace,
Ecris ce que tu souhaiteras,
Et met en terre l’amie préface,
Que je resterais pour toi.

Ne me pleure pas,
Car dans mon marécage,
J’ai connu, rires, tendresse et joie,
Passant ma vie sans cage.

Toi qui aime la nature et ses tortues,
Garde de moi,
Le souvenir d’une œuvre un peu fendue,
Et ne me pleure pas enfant roi.

…

Je ne pleure plus,
Hô humble tortue,
Je t’enterre brave lumière,
Près des tournesols et des rivières,

Tu pourras apprécier le bel envol des papillons qui te porteront jusqu’aux ciel.

Merci, Hô sage tortue,
D’avoir à travers ce poème,
Effacé mon refus,
Mon chagrin bohème.