Poème:Espoir

Les cages font peur
Où les rats fuient,
Les oiseaux s’y font prendre dans la pluie,
Et la mort, dit-on, attend après l’heure,

Prisons ou rage de peur,
Nul n’est revenu nous le dire
Seuls ont crié de notre côté des hommes de cire,
Prisons ou peurs enseignées par les prédicateurs

La fleur de cette prison,
C’est avancé, et sans passion,
A creusé ces profondeurs,
Ramenant à la surface des lumières de chaleurs

Personne ne l’a crue,
Et dépassant la cage,
Elle est allée vers les nuages,
Et de l’au-delà, n’est revenue,

On a dit qu’elle est morte,
Pourtant, dans cette terre faible
Sont apparues des graines,
Filles et fils de Charon,
Elles nous contemplent dans un air de révolte

Le soleil est au plus haut,
Le cœur est en or,
Et les doigts glissent sur des notes, trop fortes
Tandis que le moissonneur a pris sa faux

Et dans les paniers d’Aphrodite,
Tombent les têtes et les corps enflammés,
Pour s’éloigner de cette réalité,
Tandis que les personnages tant joués s’effritent ;

Nul ne peut y échapper,
Sinon en traversant les brouillards des passions,
Où nul humain ne s’y est enfoncé sans frissons,
Pour ressortir de ces nuées, transformé

Le passage se paye en douleur,
Mais le pas vaut plus de richesses,
Que toutes les possessions du monde,
Car tout se fait par le cœur,

Une fois pris,
Le soleil est au plus haut,
Le moissonneur sort sa faux
Et les oiseaux, de leurs vols font des vrilles

Tandis qu’Aphrodite
Souriante, compte les cœurs d’or
Qui dans la passion, ont battu si près d’elle,
Et découvert les acteurs éternels