Poème:Ma Contribution À L’île

Îles aux fruits magiques où les hommes cafés chauffent
Sur les plages, on invente milles traites enclavées
De la force macousse à l’enseigne des boucanniés
A chaque ouragan un peuple s’inventait l’espoir

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Quittant la canne de l’esclavage des récifs
De la marche de la sage tortue, une île libérée
Regonflée de ses voiles de coton caribéenne
Faisait flotter parmi les mouettes de corail, la fierté

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Mais après la rapine des hommes qui sifflent
Des vagues nouvelles se sont, de la terre, soulevées
Nulles coupables, cette fois que l’Hades maternelles
Cahots porteurs de terreur ont tout effondrés

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Tsunami de mort qui a rompu les cordes fragiles
Sans alertes si chères vont laissant leurs enfants écrasés
Par les serres des aigles et vautours porteurs avides
Tournent les dents d’argents et d’acier venus se nicher

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Petits regards perdus surgissant de tes entrailles
Planète, on te redécouvre si ronde dans ces mains
Revenues, émues, par les cris en magiques essaims
Elles ont traversés, les flots et les éboulis, voir une vie

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Petits pieds nus qui traversiez notre impuissance
Sang des hommes coulant vers un lendemain arraché
Vos prières à notre mère sont retirées de la surface
Vos cartes battues se sont effondrées dans une fièvre d’erain

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Respect, vous est du, votre vie a été prise dans le souffle
Volez vers ces cieux tant comptés, par nos mages, sans fin
Nul coupable cette fois, que l’enfer sous terre
Des frères de toute couleurs sont venus non en vain

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La terre est ronde, des images, des parents fébriles
Sont revenus, rappelant des liens de au-delà des « miens »
L’espèce qui marche debout au de-là des terres
A tendu encore la main… Une âme… même si demain…