Poème:Dé-Sens Vital

Notre feu, s’étire depuis notre naissance,
Petites flammes dorées, et fragiles,
A chaques tours de notre monde
Le chemin de nos ombres s’allonge

Alfa, nous y croyons
Illusions du coq qui lève le soleil,
Nous insultons l’ordre et l’univers,
Alfa, nous le voulons

Dans les cieux, se font les vierges images,
Nous faisons de magiques découvertes,
Nous rêvons des cents pas révolutionnaires
Et dans les lueurs, de milles adorations

Beta, nous agissons
Que cet ordre soit, l’éternité se doit
Que notre volonté s’impose
Notre vie doit avoir un sens mythique

Puis dans le cosmos noir de la galaxie,
La dance reprend ses pas rapides,
Explosions, rages, fureurs, pleurs
Jaillissent en illusions explosives

Gamma, nous sommes l’onde qui traverse
Nous regardons le monde
Nous devons résonner en ondes universelles
Il nous faut un message universel

Dans l’ombre de l’univers - l’ennemi y résidera
Comblant nos peurs en utile cible
Cachant nos troubles, de notre regard
À la vue des autres, nous changeons

Delta, de nos parents
Nous n’entendons plus les sons
Ils nous traversent vers au-delà
Au loin, vers là où notre naissance réside

Les pas des anciens disparaissent dans les nuées
A chaque rayonnements des étoiles,
Le soleil gène notre regard et nos rêves
Sa lumière éclaire nos failles, d’un visage trop cru

Epsilon, des paroles allument des brasiers
Et dans nos cœurs ils enflamment nos rêves
Les chemins s’allongent au delà des galaxies
Et dans les soleils tournoyants, l’ivresse nous guète

Devant nos miroirs, nos images crédules
Des mages nous enveloppent de dorures
Pour atteindre leurs apogées monstrueuses
Ils se gonflent de nos énergies destructrices

Zeta, les zodiaques du ciel
Se remplissent d’étoiles brulantes
Le mirage de l’or comble celui de narcisse
Et le gain, nous promet une douce réparation

Les chiffres nous rassurent,
Les nombres s’allongent en nouveau chemin
Dans leurs trames, le rythme est obsédant
Et dans leurs griffes, la drogue s’amplifie

Iota, l’outil du forgeron
Devient le mythe à suivre
De celui qui servait, à l’ennemi sera
Il est devenu l’objet du graal

L’arme nous apporte la sécurité
Les balles d’acier détruiront nos peurs
Et dans la fusion de leurs douleurs,
L’ennemi ravageur sera dissous

Omega, la fin est notre absolu
Il devient le suicide de nos illusions
Dans la cage du mythe de la vie,
Nous ne voulons regarder les murs,

Jusqu’au rougeoiement du dernier soleil
Où la lame du temps se dresse comme un miroir
Et là, où nos actions explosives se reflètent
En petites marionettes subtiles

Jamais nous ne trouverons la porte,
La cage nait du mythe de la limite
Comme le forgeron devient le créateur
Que par l’objet qu’il a créé

La lumière n’a pas de fin,
Elle donne son énergie par l’effet d’une abstraction
Eon impose aux êtres, et donne forme
L’être réalise la règle, et s’éteint

Le dessin nous dépasse, quelque soit l’action
La fin n’a pas besoin de notre illusoire volonté.
Le sens dépend de notre seule humaine nécessité
De nos peurs, naissent les psaumes de la peur récitée