Univers de poésie d'un auteur

Prose:Jean Et Toscan.

La Prose

Il a attendu les rayons du soleil, effleurant les multiples perles scintillantes, diamants de rosée offerts par la nuit. Marche d’un pas lourd accompagné de son vieux chien, le visage levé, regarde les doux nuages, semblant des moutons flottants sur cette prairie bleue. L’herbe enfin débarrassée de ses bijoux, odorante s’offre au soleil tant
désiré. Il prend sa faux et d’un geste sûr l’affute, crache dans ses mains calleuses, durcies par le labeur. Debout se plante, commence sa danse lente et structurée, un ballet. Coupée, la verdure exhale cet enivrant parfum rafraîchissant de chlorophylle, quelques coquelicots surpris s’affolent, perdant leurs pétales, taches rouges éparpillées, sur ce fond vert. Il entend au loin les cloches de l’église sonnant midi, le clocher disparait parmi la cime des arbres. Des pigeons et corneilles l’envahissent, roucoulements et cris sinistres s’élèvent dans ce calme. Les rues sont désertes, seul ce curé en soutane, tel un corbeau noir glisse furtivement sur la petite place.
Une fontaine distille une cascade miroitante, où les couleurs d’arc en ciel explosent, ravissant les yeux ouverts sur cette beauté. Deux enfants jouent s’aspergeant d’eau fraîche, un chat fait l’acrobate sur la statue, essayant d’attraper un papillon jaune.
Midi, il s’assied dans l’herbe, mange son casse-croûte, de sa musette sort un litron de vin rouge, et s’enfile plusieurs lampées de se breuvage fortifiant. Il approche régulièrement sa main du museau de Toscan, partageant avec son vieil ami son repas. Puis s’en vont tout deux vers le bord du ruisseau, dérangeant les
les grenouilles, petites choses vertes sautant dans les joncs. Un poisson s’élève au dessus de l’eau, donnant l’alerte à ce héron qui se chauffait au soleil. Une libellule aux teintes magiques passe sans se lasser, d’une brindille à l’autre. Tout est calme, sauf les chants des crapauds, et reinettes viennent combler ce silence. Jean asperge son chien pour le rafraîchir, celui-ci heureux fait quelques brasses dans l’eau claire, resplendissante. Ha ! Si le temps devait s’arrêter à ce moment, le vieux Jean n’en souhaiterait pas plus.

Il repart vers son labeur reposé, près pour reprendre ses pas de danseur au ralenti. S’il savait ! C’était la dernière
journée de bonheur avec son berger belge, son meilleur ami le quitte dans la nuit. Elle était si étoilée, un hibou caché dans la forêt y faisait entendre sa sérénade lugubre, le vent s’élevant sifflait dans les branches, et venait caresser les volets, couinant sous ses assauts, mais il dormait épuisé.
Le matin de bonne heure il se réveille angoissé, mal à l’aise… Il manque de chaleur, son chien aime dormir collé à son dos, mais là il ressent le froid. Horreur indicible, il le touche et perçoit une raideur inhabituelle, ho ! Mon Dieu ! Sa vie s’en est allée, a abandonné cet être si bon, Jean regarde cette dépouille, ne pouvant y croire, il s’écroule et pleure comme un enfant, ses larmes amères ne tarissent pas, inondant son visage d’une eau tiède salée. Il reste assis ne voit plus rien, n’entend plus, envahi d’une peine indescriptible. Il se lève hagard, reste un bon moment sans réaction, planté tel un piquet. Puis s’en va chercher un grand sac de jute, y dépose son frère, son ami, il enlève la croix qu’il porte à son cou et la dépose sur Toscan, l’embrasse et avec du mal, ferme les paupières restées ouvertes sur des yeux révulsés. Il prie ho ! Que Dieu fasse qu’ils se retrouvent après, là haut.
Il part le sac sur son dos, une bêche dans les mains, arrivé sur place, creuse un profond trou, et voilà ce pauvre corps retourne à la terre. Il rentre avec sa bêche complètement abattu, ressort aussitôt et s’en va dans un grand champ, puis se dirige vers un bosquet, va vers le grand chêne, autour y reposent cinq autres dépouilles, l’une d’elle plus de quarante années qu’elle y est. Cinq amis, enterrés avec le même amour, la peine identique, toutes possèdent un petit souvenir, médailles, petits mots écrits de sa main. Encore il prie, tous ont compté, chacun son histoire unique. Mais là il est vidé, l’espoir l’a vraiment quitté, reprendre un autre chien, il n’y pense pas, soixante douze ans. Il est fatigué, son médecin lui répète toujours de ne plus forcer, son cœur est usé. Mais lui, cesser son travail, non, sa retraite est si maigre, il lui faut la combler, puis que ferait-il sans ses activités, son jardin, les terrains qu’il entretient payé à la journée.
Autour de midi, il revient dans sa maison, il a un peu faim, mais arrive à peine à avaler, plus envie de rien. Ce soir il dormira seul, la pendule, une Comtoise égrène les heures, calme désespérant ! Toscan était constamment collé à lui, le léchait, de ses yeux doux plein d’amour le regardait, ils communiquaient d’un simple regard. Il le revoit petit chiot intrépide, souvent il devait le gronder, ha ! Quel fripon… Si vite quatorze années se sont passées, du bonheur ensemble, des grandes rigolades, Jean pleure, s’écroule dans son lit froid, seul.
Une longue nuit interminable, coupée de réveils angoissants, il ne pensait qu’à lui. Il se lève de bonne heure, les yeux gonflés et rouges, un café au lait, une tartine, il faut y aller. Juste avant sur son chemin, il s’arrête chez son vieux copain, un homme dans son âge, et tout deux revivent ensemble la vie, les souvenirs relatifs à Toscan, parler lui fait un peu de bien.
Les jours passent, les semaines, rien à faire il ne s’en remet pas, il s’amaigrit et s’affaiblit malgré les fortifiants prescrits par son docteur. Quelques mois plus tard, on le voit encore fauchant et taillant, vouté et abattu, la peau sur les os, insensible désormais à ce qui l’entoure, un robot sans vie, sans âme, voilà ce qu’il est désormais. L’heure de s’en aller sonne après une semaine resté alité, son copain venait lui porter ses repas, passait la journée près de lui, un matin ayant un double de ses clés, il entre et le trouve raide, presque froid, pareil à Toscan.

Le soleil ne le réchauffait plus, il n’allait plus jusqu’au ruisseau, trop de souvenirs, ces fantômes lui brisaient le cœur.
Et voilà, six mois après Jean rejoint son copain, il l’attendait au bout d’un long tunnel, aboyant et remuant sa queue, Jean est allé vers lui, au devant d’une lumière resplendissante, tout était doux, beau, il flottait…
Dieu, il l’avait tant prié de les réunir, il savait qu’ils se retrouveraient. Son vœu le plus cher a été exaucé.
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Poeme de Coco-Nini

Poète Coco-Nini

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Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Jean Et Toscan.il a atɑ̃dy lε ʁεjɔ̃ dy sɔlεj, efləʁɑ̃ lε myltiplə pεʁlə- sɛ̃tijɑ̃tə, djamɑ̃ də ʁoze ɔfεʁ paʁ la nɥi. maʁʃə dœ̃ pa luʁ akɔ̃paɲe də sɔ̃ vjø ʃjɛ̃, lə vizaʒə ləve, ʁəɡaʁdə lε du nɥaʒə, sɑ̃blɑ̃ dε mutɔ̃ flɔtɑ̃ syʁ sεtə pʁεʁi blø. lεʁbə ɑ̃fɛ̃ debaʁase də sε biʒu, ɔdɔʁɑ̃tə sɔfʁə o sɔlεj tɑ̃
deziʁe. il pʁɑ̃ sa foz- e dœ̃ ʒεstə syʁ lafytə, kʁaʃə dɑ̃ sε mɛ̃ kaløzə, dyʁsi paʁ lə labœʁ. dəbu sə plɑ̃tə, kɔmɑ̃sə sa dɑ̃sə lɑ̃tə e stʁyktyʁe, œ̃ balε. kupe, la vεʁdyʁə εɡzalə sεt ɑ̃nivʁɑ̃ paʁfœ̃ ʁafʁεʃisɑ̃ də klɔʁɔfilə, kεlk kɔkəliko syʁpʁi safɔle, pεʁdɑ̃ lœʁ petalə, taʃə ʁuʒəz- epaʁpije, syʁ sə fɔ̃ vεʁ. il ɑ̃tɑ̃t- o lwɛ̃ lε kloʃə də leɡlizə sɔnɑ̃ midi, lə kloʃe dispaʁε paʁmi la simə dεz- aʁbʁə. dε piʒɔ̃z- e kɔʁnεjə lɑ̃vaise, ʁukuləmɑ̃z- e kʁi sinistʁə- selεve dɑ̃ sə kalmə. lε ʁy sɔ̃ dezεʁtə, səl sə kyʁe ɑ̃ sutanə, tεl œ̃ kɔʁbo nwaʁ ɡlisə fyʁtivəmɑ̃ syʁ la pətitə plasə.
ynə fɔ̃tεnə distijə ynə kaskadə miʁwatɑ̃tə, u lε kulœʁ daʁk ɑ̃ sjεl εksploze, ʁavisɑ̃ lεz- iøz- uvεʁ syʁ sεtə bote. døz- ɑ̃fɑ̃ ʒue saspεʁʒɑ̃ do fʁεʃə, œ̃ ʃa fε lakʁɔbatə syʁ la statɥ, esεjɑ̃ datʁape œ̃ papijɔ̃ ʒonə.
midi, il sasjε dɑ̃ lεʁbə, mɑ̃ʒə sɔ̃ kasə kʁutə, də sa myzεtə sɔʁ œ̃ litʁɔ̃ də vɛ̃ ʁuʒə, e sɑ̃filə plyzjœʁ lɑ̃pe də sə bʁəvaʒə fɔʁtifjɑ̃. il apʁoʃə ʁeɡyljεʁəmɑ̃ sa mɛ̃ dy myzo də tɔskɑ̃, paʁtaʒɑ̃ avεk sɔ̃ vjεj ami sɔ̃ ʁəpa. pɥi sɑ̃ vɔ̃ tu dø vεʁ lə bɔʁ dy ʁɥiso, deʁɑ̃ʒɑ̃ lε
lε ɡʁənujə, pətitə ʃozə vεʁtə- sotɑ̃ dɑ̃ lε ʒɔ̃k. œ̃ pwasɔ̃ selεvə o dəsy də lo, dɔnɑ̃ lalεʁtə a sə eʁɔ̃ ki sə ʃofε o sɔlεj. ynə libεllylə o tɛ̃tə maʒik pasə sɑ̃ sə lase, dynə bʁɛ̃dijə a lotʁə. tut- ε kalmə, sof lε ʃɑ̃ dε kʁapo, e ʁεnεtə vjεne kɔ̃ble sə silɑ̃sə. ʒɑ̃ aspεʁʒə sɔ̃ ʃjɛ̃ puʁ lə ʁafʁεʃiʁ, səlɥi si œʁø fε kεlk bʁasə dɑ̃ lo klεʁə, ʁεsplɑ̃disɑ̃tə. a ! si lə tɑ̃ dəvε saʁεte a sə mɔmɑ̃, lə vjø ʒɑ̃ nɑ̃ suεtəʁε pa plys.

il ʁəpaʁ vεʁ sɔ̃ labœʁ ʁəpoze, pʁε puʁ ʁəpʁɑ̃dʁə sε pa də dɑ̃sœʁ o ʁalɑ̃ti. sil savε ! setε la dεʁnjεʁə
ʒuʁne də bɔnœʁ avεk sɔ̃ bεʁʒe bεlʒə, sɔ̃ mεjœʁ ami lə kitə dɑ̃ la nɥi. εllə etε si etwale, œ̃n- ibu kaʃe dɑ̃ la fɔʁε i fəzε ɑ̃tɑ̃dʁə sa seʁenadə lyɡybʁə, lə vɑ̃ seləvɑ̃ siflε dɑ̃ lε bʁɑ̃ʃə, e vənε kaʁese lε vɔlε, kuinɑ̃ su sεz- aso, mεz- il dɔʁmε epɥize.
lə matɛ̃ də bɔnə œʁ il sə ʁevεjə ɑ̃ɡwase, mal a lεzə… il mɑ̃kə də ʃalœʁ, sɔ̃ ʃjɛ̃ εmə dɔʁmiʁ kɔle a sɔ̃ do, mε la il ʁəse lə fʁwa. ɔʁœʁ ɛ̃disiblə, il lə tuʃə e pεʁswa ynə ʁεdœʁ inabitɥεllə, o ! mɔ̃ djø ! sa vi sɑ̃n- εt- ale, a abɑ̃dɔne sεt εtʁə si bɔ̃, ʒɑ̃ ʁəɡaʁdə sεtə depujə, nə puvɑ̃ i kʁwaʁə, il sekʁulə e plœʁə kɔmə œ̃n- ɑ̃fɑ̃, sε laʁməz- amεʁə nə taʁise pa, inɔ̃dɑ̃ sɔ̃ vizaʒə dynə o tjεdə sale. il ʁεstə asi nə vwa plys ʁjɛ̃, nɑ̃tɑ̃ plys, ɑ̃vai dynə pεnə ɛ̃dεskʁiptiblə. il sə lεvə-aɡaʁ, ʁεstə œ̃ bɔ̃ mɔmɑ̃ sɑ̃ ʁeaksjɔ̃, plɑ̃te tεl œ̃ pikε. pɥi sɑ̃ va ʃεʁʃe œ̃ ɡʁɑ̃ sak də ʒytə, i depozə sɔ̃ fʁεʁə, sɔ̃n- ami, il ɑ̃lεvə la kʁwa kil pɔʁtə a sɔ̃ ku e la depozə syʁ tɔskɑ̃, lɑ̃bʁasə e avεk dy mal, fεʁmə lε popjεʁə ʁεstez- uvεʁtə- syʁ dεz- iø ʁevylse. il pʁi o ! kə djø fasə kil sə ʁətʁuve apʁε, la-o.
il paʁ lə sak syʁ sɔ̃ do, ynə bεʃə dɑ̃ lε mɛ̃, aʁive syʁ plasə, kʁøzə œ̃ pʁɔfɔ̃ tʁu, e vwala sə povʁə kɔʁ ʁətuʁnə a la teʁə. il ʁɑ̃tʁə avεk sa bεʃə kɔ̃plεtəmɑ̃ abaty, ʁəsɔʁ osito e sɑ̃ va dɑ̃z- œ̃ ɡʁɑ̃ ʃɑ̃, pɥi sə diʁiʒə vεʁz- œ̃ bɔskε, va vεʁ lə ɡʁɑ̃ ʃεnə, otuʁ i ʁəpoze sɛ̃k otʁə- depujə, lynə dεllə plys də kaʁɑ̃tə ane kεllə i ε. sɛ̃k ami, ɑ̃teʁez- avεk lə mεmə amuʁ, la pεnə idɑ̃tikə, tutə pɔsεde œ̃ pəti suvəniʁ, medajə, pəti moz- ekʁi də sa mɛ̃. ɑ̃kɔʁə il pʁi, tusz- ɔ̃ kɔ̃te, ʃakœ̃ sɔ̃n- istwaʁə ynikə. mε la il ε vide, lεspwaʁ la vʁεmɑ̃ kite, ʁəpʁɑ̃dʁə œ̃n- otʁə ʃjɛ̃, il ni pɑ̃sə pa, swasɑ̃tə duzə ɑ̃. il ε fatiɡe, sɔ̃ medəsɛ̃ lɥi ʁepεtə tuʒuʁ də nə plys fɔʁse, sɔ̃ kœʁ εt- yze. mε lɥi, sese sɔ̃ tʁavaj, nɔ̃, sa ʁətʁεtə ε si mεɡʁə, il lɥi fo la kɔ̃ble, pɥi kə fəʁε til sɑ̃ sεz- aktivite, sɔ̃ ʒaʁdɛ̃, lε teʁɛ̃ kil ɑ̃tʁətjɛ̃ pεje a la ʒuʁne.
otuʁ də midi, il ʁəvjɛ̃ dɑ̃ sa mεzɔ̃, il a œ̃ pø fɛ̃, mεz- aʁivə a pεnə a avale, plysz- ɑ̃vi də ʁjɛ̃. sə swaʁ il dɔʁmiʁa səl, la pɑ̃dylə, ynə kɔmtwazə eɡʁεnə lεz- œʁ, kalmə dezεspeʁɑ̃ ! tɔskɑ̃ etε kɔ̃stamɑ̃ kɔle a lɥi, lə leʃε, də sεz- iø du plɛ̃ damuʁ lə ʁəɡaʁdε, il kɔmynikε dœ̃ sɛ̃plə ʁəɡaʁ. il lə ʁəvwa pəti ʃjo ɛ̃tʁepidə, suvɑ̃ il dəvε lə ɡʁɔ̃de, a ! kεl fʁipɔ̃… si vitə katɔʁzə ane sə sɔ̃ pase, dy bɔnœʁ ɑ̃sɑ̃blə, dε ɡʁɑ̃də ʁiɡɔladə, ʒɑ̃ plœʁə, sekʁulə dɑ̃ sɔ̃ li fʁwa, səl.
ynə lɔ̃ɡ nɥi ɛ̃tεʁminablə, kupe də ʁevεjz- ɑ̃ɡwasɑ̃, il nə pɑ̃sε ka lɥi. il sə lεvə də bɔnə œʁ, lεz- iø ɡɔ̃flez- e ʁuʒə, œ̃ kafe o lε, ynə taʁtinə, il fo i ale. ʒystə avɑ̃ syʁ sɔ̃ ʃəmɛ̃, il saʁεtə ʃe sɔ̃ vjø kɔpɛ̃, œ̃n- ɔmə dɑ̃ sɔ̃n- aʒə, e tu dø ʁəvive ɑ̃sɑ̃blə la vi, lε suvəniʁ ʁəlatifz- a tɔskɑ̃, paʁle lɥi fε œ̃ pø də bjɛ̃.
lε ʒuʁ pase, lε səmεnə, ʁjɛ̃ a fεʁə il nə sɑ̃ ʁəmε pa, il samεɡʁi e safεbli malɡʁe lε fɔʁtifjɑ̃ pʁεskʁi paʁ sɔ̃ dɔktœʁ. kεlk mwa plys taʁ, ɔ̃ lə vwa ɑ̃kɔʁə foʃɑ̃ e tajɑ̃, vute e abaty, la po syʁ lεz- os, ɛ̃sɑ̃siblə dezɔʁmεz- a sə ki lɑ̃tuʁə, œ̃ ʁɔbo sɑ̃ vi, sɑ̃z- amə, vwala sə kil ε dezɔʁmε. lœʁ də sɑ̃n- ale sɔnə apʁεz- ynə səmεnə ʁεste alite, sɔ̃ kɔpɛ̃ vənε lɥi pɔʁte sε ʁəpa, pasε la ʒuʁne pʁε də lɥi, œ̃ matɛ̃ εjɑ̃ œ̃ dublə də sε kle, il ɑ̃tʁə e lə tʁuvə ʁεdə, pʁεskə fʁwa, paʁεj a tɔskɑ̃.

lə sɔlεj nə lə ʁeʃofε plys, il nalε plys ʒysko ʁɥiso, tʁo də suvəniʁ, sε fɑ̃tomə lɥi bʁizε lə kœʁ.
e vwala, si- mwaz- apʁε ʒɑ̃ ʁəʒwɛ̃ sɔ̃ kɔpɛ̃, il latɑ̃dε o bu dœ̃ lɔ̃ tœ̃nεl, abwajɑ̃ e ʁəmɥɑ̃ sa kø, ʒɑ̃ εt- ale vεʁ lɥi, o dəvɑ̃ dynə lymjεʁə ʁεsplɑ̃disɑ̃tə, tut- etε du, bo, il flɔtε…
djø, il lavε tɑ̃ pʁje də lε ʁeyniʁ, il savε kil sə ʁətʁuvəʁε. sɔ̃ vey lə plys ʃεʁ a ete εɡzose.

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
29/03/2024Poeme-France
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Prose Souffrance
Du 14/10/2014 20:23

L'écrit contient 1150 mots qui sont répartis dans 3 strophes.