Poème:Titre

Ca y est, je t’ai pardonné
Je sais pas comment j’ai fait
Il y a deux jours je me disais que je ne pourrais jamais
Et puis voilà, c’est fait

Aujourd’hui tu étais tellement souriant
J’ai compris que je ne pouvais pas garder ce ressentiment
Tellement gentil, tellement prévenant
Je me suis dit que c’était comme… avant

Maintenant c’est une cicatrice fragile
A peine refermée, je ne dois pas la rouvrir
J’en ai à peine fini avec cette douleur qui me pile
Avec ces sanglots, avec mon cœur qui soupire

Je crois qu’on va redevenir amis
Peut-être pas très proches
Mais au moins plus d’antipathie
Ni de vains reproches

Fini avec ces larmes continuelles
Ce désespoir soudain
Fini avec cette saleté de « rebelle »
Qui a sur toi mis son grappin

Enfin je me sens libre
Débarrassée de toute rancœur
Enfin, je me sens vivre !
Je peux ouvrir mon cœur

Place vacante avec un parfum de toi
Comme un appartement délaissé mais pas vidé
Comme un trône avec encore la silhouette du vieux roi
Je crois que tu es inscris dedans pour l’éternité

Premier amour, on peut pas l’oublier
C’est trop important pour ça
Toute ma vie je m’en souviendrais
Avec un sourire triste et las

Tu seras un de ces anciens souvenirs
De ceux qui sont si graves sur le moment
Mais qui me feront plus tard rire
En me rappelant de cet incident

Incident, accident, pas dramatique
Un petit morceau de cœur arraché
Mon amour pour toi criblé de pics
Mais malgré tout, je t’ai pardonné…