Poeme : Le Gueux Moderne
A Propos
Dans les méandres de notre société contemporaine, où la lumière du progrès et de l'abondance brille d'un éclat parfois éblouissant, il existe des ombres, des coins d'obscurité où des âmes se débattent avec les tourments de la précarité. "Le Gueux Moderne" se veut le reflet de ces réalités, une exploration poétique des contrastes entre l'opulence et la déchéance, entre la vie aisée et celle qui se déroule dans l'ombre des inégalités.
Ce poème aspire à ouvrir une fenêtre sur ces vérités souvent négligées, à susciter une réflexion sur la condition humaine dans un monde où la richesse et la pauvreté coexistent. À travers ces vers, nous plongerons dans le quotidien de ceux que la vie a délaissés, cherchant à dépeindre leur humanité persistante malgré les circonstances difficiles.
Puissent ces mots résonner avec empathie et nous rappeler que, derrière chaque existence précaire, se cache une histoire, des rêves, et la quête universelle de dignité.
Le Gueux Moderne
Le gueux moderne, portant sa vie en sac à dos.
Regard usé par les épreuves, l’âme écorchée,
Il danse avec l’ombre, seul sous les néons chauds.
Sous le poids des soucis, ses épaules ploient,
La misère contemporaine écrit sur son visage.
Dans l’indifférence urbaine, il se noie,
Ses rêves naufragés, prisonniers d’un cage.
Il mendie des sourires, des miettes de dignité,
Sur l’écran froid des regards indifférents.
Les buildings érigent des murs de réalité,
Où le gueux moderne lutte, résiste, patiemment.
Sa voix, un murmure étouffé par le bruit,
Des pavés sans tendresse, sa couche chaque nuit.
Il scrute les étoiles, oubliées dans le ciel citadin,
Cherchant l’éclat perdu de l’humanité en déclin.
Mais derrière le gueux moderne, un être entier,
Porteur d’histoires, de rêves, d’espoirs abîmés.
Sous les couches d’indifférence, un cœur réclame,
Une main tendue, une lueur, une flamme.
Car le gueux moderne, dans l’ombre persiste,
Un tableau vivant, une note de résistance.
Dans cette société qui souvent l’oublie,
Il demeure, un humain, une existence.
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Poème en Phonétique
lə ɡø mɔdεʁnə, pɔʁtɑ̃ sa vi ɑ̃ sak a do.
ʁəɡaʁ yze paʁ lεz- epʁəvə, lamə ekɔʁʃe,
il dɑ̃sə avεk lɔ̃bʁə, səl su lε neɔ̃ ʃo.
su lə pwa dε susi, sεz- epolə plwae,
la mizεʁə kɔ̃tɑ̃pɔʁεnə ekʁi syʁ sɔ̃ vizaʒə.
dɑ̃ lɛ̃difeʁɑ̃sə yʁbεnə, il sə nwa,
sε ʁεvə nofʁaʒe, pʁizɔnje dœ̃ kaʒə.
il mɑ̃di dε suʁiʁə, dε mjεtə də diɲite,
syʁ lekʁɑ̃ fʁwa dε ʁəɡaʁdz- ɛ̃difeʁɑ̃.
lε bɥildiŋz- eʁiʒe dε myʁ də ʁealite,
u lə ɡø mɔdεʁnə lytə, ʁezistə, pasjamɑ̃.
sa vwa, œ̃ myʁmyʁə etufe paʁ lə bʁɥi,
dε pave sɑ̃ tɑ̃dʁεsə, sa kuʃə ʃakə nɥi.
il skʁytə lεz- etwalə, ublje dɑ̃ lə sjεl sitadɛ̃,
ʃεʁʃɑ̃ lekla pεʁdy də lymanite ɑ̃ deklɛ̃.
mε dəʁjεʁə lə ɡø mɔdεʁnə, œ̃n- εtʁə ɑ̃tje,
pɔʁtœʁ distwaʁə, də ʁεvə, dεspwaʁz- abime.
su lε kuʃə dɛ̃difeʁɑ̃sə, œ̃ kœʁ ʁeklamə,
ynə mɛ̃ tɑ̃dɥ, ynə lɥœʁ, ynə flamə.
kaʁ lə ɡø mɔdεʁnə, dɑ̃ lɔ̃bʁə pεʁsistə,
œ̃ tablo vivɑ̃, ynə nɔtə də ʁezistɑ̃sə.
dɑ̃ sεtə sɔsjete ki suvɑ̃ lubli,
il dəməʁə, œ̃n- ymɛ̃, ynə εɡzistɑ̃sə.