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Poeme : Au Cœur Des Ténèbres



A Propos

Dans l’obscurité des profondeurs souterraines, où la terre se cache et murmure ses secrets, résonnent les échos du passé. Cette poésie rend hommage aux mineurs courageux qui ont jadis pénétré les entrailles de la terre, bravant les dangers et le noir absolu pour extraire le précieux charbon. Ces hommes, véritables héros des temps modernes, méritent d’être salués pour leur dévouement et leur sacrifice. Que ces vers soient une ode à leur mémoire, à leur courage, et à l’histoire qu’ils ont écrite dans les ténèbres de la mine.

Au Cœur Des Ténèbres

Dans la pénombre profonde, la terre se plonge,
Échos dans ces entrailles où tout résonne.
La mine, témoin des temps écoulés,
Porte les stigmates du travail, bien marqués.

Sous le ciel, coiffé d’un chapeau d’acier,
Les mineurs vaillants bravent l’enfer du sous-sol.
Chaque jour, vers les profondeurs, ils descendent,
À la recherche du charbon, leur avenir se dessine.

Le pic martèle la roche, rythme ancestral,
Cœur battant, souffle vivant, dans le noir fatal.
Les lampes vacillent, éclairant leur chemin,
Hommes de fer, dans l’obscurité, ils tracent leur voie.

La poussière noire flotte dans l’air,
Témoin muet de leur dur labeur, célébrant leur bravoure.
Le charbon, joyau caché sous terre,
Leur sueur, leur peine, leur labeur, pour vivre.

Sous la pression, la terre cède enfin,
Charbon noir, trésor enfoui, fruit de leur ouvrage.
Leurs visages, marqués par leur peine sans relâche,
La mine raconte des histoires de courage, de dévouement.

À la sortie des galeries, la lumière éblouit,
Mineurs vaillants, remontant, âmes grandies.
Leurs mains, témoins rugueux, de leurs efforts insensés,
Leurs yeux brillent, révélant leur fierté.

Hommes des profondeurs, sculpteurs du temps,
La mine, une légende, telle une sentinelle dans l’ombre.
Dans les veines de la terre, héritage indéniable,
La mine, gardienne de leur histoire, immuable.
Albertb

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Poème en Phonétique

dɑ̃ la penɔ̃bʁə pʁɔfɔ̃də, la teʁə sə plɔ̃ʒə,
eʃo dɑ̃ sεz- ɑ̃tʁajəz- u tu ʁezɔnə.
la minə, temwɛ̃ dε tɑ̃z- ekule,
pɔʁtə lε stiɡmatə dy tʁavaj, bjɛ̃ maʁke.

su lə sjεl, kwafe dœ̃ ʃapo dasje,
lε minœʁ vajɑ̃ bʁave lɑ̃fe dy su sɔl.
ʃakə ʒuʁ, vεʁ lε pʁɔfɔ̃dœʁ, il desɑ̃de,
a la ʁəʃεʁʃə dy ʃaʁbɔ̃, lœʁ avəniʁ sə desinə.

lə pik maʁtεlə la ʁoʃə, ʁitmə ɑ̃sεstʁal,
kœʁ batɑ̃, suflə vivɑ̃, dɑ̃ lə nwaʁ fatal.
lε lɑ̃pə vasije, eklεʁɑ̃ lœʁ ʃəmɛ̃,
ɔmə də fεʁ, dɑ̃ lɔpskyʁite, il tʁase lœʁ vwa.

la pusjεʁə nwaʁə flɔtə dɑ̃ lεʁ,
temwɛ̃ mɥε də lœʁ dyʁ labœʁ, selebʁɑ̃ lœʁ bʁavuʁə.
lə ʃaʁbɔ̃, ʒwajo kaʃe su teʁə,
lœʁ sɥœʁ, lœʁ pεnə, lœʁ labœʁ, puʁ vivʁə.

su la pʁesjɔ̃, la teʁə sεdə ɑ̃fɛ̃,
ʃaʁbɔ̃ nwaʁ, tʁezɔʁ ɑ̃fui, fʁɥi də lœʁ uvʁaʒə.
lœʁ vizaʒə, maʁke paʁ lœʁ pεnə sɑ̃ ʁəlaʃə,
la minə ʁakɔ̃tə dεz- istwaʁə də kuʁaʒə, də devuəmɑ̃.

a la sɔʁti dε ɡaləʁi, la lymjεʁə eblui,
minœʁ vajɑ̃, ʁəmɔ̃tɑ̃, amə ɡʁɑ̃di.
lœʁ mɛ̃, temwɛ̃ ʁyɡø, də lœʁz- efɔʁz- ɛ̃sɑ̃se,
lœʁz- iø bʁije, ʁevelɑ̃ lœʁ fjεʁte.

ɔmə dε pʁɔfɔ̃dœʁ, skylptœʁ dy tɑ̃,
la minə, ynə leʒɑ̃də, tεllə ynə sɑ̃tinεllə dɑ̃ lɔ̃bʁə.
dɑ̃ lε vεnə də la teʁə, eʁitaʒə ɛ̃denjablə,
la minə, ɡaʁdjεnə də lœʁ istwaʁə, imɥablə.