Poeme : Mémoires Des Lavandières
A Propos
Ce poème rend hommage aux lavandières d’autrefois. Ces femmes, souvent oubliées, ont travaillé avec courage dans l’ombre des rivières et des lavoirs. À travers leurs gestes simples, elles ont porté le poids du quotidien, mais aussi la mémoire et la dignité de nos villages.
Mémoires Des Lavandières
Au lever du soleil, quand le village dort,
Elles s’en vont, discrètes, marchant vers le port.
Un battoir à la main, du linge sur le dos,
Elles suivent le sentier qui mène au ruisseau.
Le lavoir de pierre, au bord de la rivière,
Devient chaque matin leur lieu de lumière.
Elles frottent et replongent, au rythme persévérant,
Effaçant bien plus que la tache du vêtement.
Leurs mains sont crevassées, usées par le temps,
Mais leurs voix se mêlaient au souffle du courant.
Elles chantaient parfois, elles pleuraient souvent,
Les récits des blessures, du labeur, des enfants.
On les voit penchées, courageuses et fières,
Effaçant les souillures, les larmes, les douleurs.
Elles n’avaient ni repos, ni titre, ni pouvoir,
Mais leur force s’écrivait au creux du lavoir.
Aujourd’hui oubliées, les lavandières s’effacent,
Et pourtant leur mémoire en nos villages passe.
Car dans chaque fontaine, chaque pierre usée,
Demeure leur courage, leur voix, leur passé.
Elles s’en vont, discrètes, marchant vers le port.
Un battoir à la main, du linge sur le dos,
Elles suivent le sentier qui mène au ruisseau.
Le lavoir de pierre, au bord de la rivière,
Devient chaque matin leur lieu de lumière.
Elles frottent et replongent, au rythme persévérant,
Effaçant bien plus que la tache du vêtement.
Leurs mains sont crevassées, usées par le temps,
Mais leurs voix se mêlaient au souffle du courant.
Elles chantaient parfois, elles pleuraient souvent,
Les récits des blessures, du labeur, des enfants.
On les voit penchées, courageuses et fières,
Effaçant les souillures, les larmes, les douleurs.
Elles n’avaient ni repos, ni titre, ni pouvoir,
Mais leur force s’écrivait au creux du lavoir.
Aujourd’hui oubliées, les lavandières s’effacent,
Et pourtant leur mémoire en nos villages passe.
Car dans chaque fontaine, chaque pierre usée,
Demeure leur courage, leur voix, leur passé.
Albertb
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Poème en Phonétique
o ləve dy sɔlεj, kɑ̃ lə vilaʒə dɔʁ,
εllə sɑ̃ vɔ̃, diskʁεtə, maʁʃɑ̃ vεʁ lə pɔʁ.
œ̃ batwaʁ a la mɛ̃, dy lɛ̃ʒə syʁ lə do,
εllə sɥive lə sɑ̃tje ki mεnə o ʁɥiso.
lə lavwaʁ də pjeʁə, o bɔʁ də la ʁivjεʁə,
dəvjɛ̃ ʃakə matɛ̃ lœʁ ljø də lymjεʁə.
εllə fʁɔte e ʁəplɔ̃ʒe, o ʁitmə pεʁseveʁɑ̃,
efasɑ̃ bjɛ̃ plys kə la taʃə dy vεtəmɑ̃.
lœʁ mɛ̃ sɔ̃ kʁəvase, yze paʁ lə tɑ̃,
mε lœʁ vwa sə mεlε o suflə dy kuʁɑ̃.
εllə ʃɑ̃tε paʁfwa, εllə pləʁε suvɑ̃,
lε ʁesi dε blesyʁə, dy labœʁ, dεz- ɑ̃fɑ̃.
ɔ̃ lε vwa pɑ̃ʃe, kuʁaʒøzəz- e fjεʁə,
efasɑ̃ lε sujyʁə, lε laʁmə, lε dulœʁ.
εllə navε ni ʁəpo, ni titʁə, ni puvwaʁ,
mε lœʁ fɔʁsə sekʁivε o kʁø dy lavwaʁ.
oʒuʁdɥi ublje, lε lavɑ̃djεʁə sefase,
e puʁtɑ̃ lœʁ memwaʁə ɑ̃ no vilaʒə pasə.
kaʁ dɑ̃ ʃakə fɔ̃tεnə, ʃakə pjeʁə yze,
dəməʁə lœʁ kuʁaʒə, lœʁ vwa, lœʁ pase.
εllə sɑ̃ vɔ̃, diskʁεtə, maʁʃɑ̃ vεʁ lə pɔʁ.
œ̃ batwaʁ a la mɛ̃, dy lɛ̃ʒə syʁ lə do,
εllə sɥive lə sɑ̃tje ki mεnə o ʁɥiso.
lə lavwaʁ də pjeʁə, o bɔʁ də la ʁivjεʁə,
dəvjɛ̃ ʃakə matɛ̃ lœʁ ljø də lymjεʁə.
εllə fʁɔte e ʁəplɔ̃ʒe, o ʁitmə pεʁseveʁɑ̃,
efasɑ̃ bjɛ̃ plys kə la taʃə dy vεtəmɑ̃.
lœʁ mɛ̃ sɔ̃ kʁəvase, yze paʁ lə tɑ̃,
mε lœʁ vwa sə mεlε o suflə dy kuʁɑ̃.
εllə ʃɑ̃tε paʁfwa, εllə pləʁε suvɑ̃,
lε ʁesi dε blesyʁə, dy labœʁ, dεz- ɑ̃fɑ̃.
ɔ̃ lε vwa pɑ̃ʃe, kuʁaʒøzəz- e fjεʁə,
efasɑ̃ lε sujyʁə, lε laʁmə, lε dulœʁ.
εllə navε ni ʁəpo, ni titʁə, ni puvwaʁ,
mε lœʁ fɔʁsə sekʁivε o kʁø dy lavwaʁ.
oʒuʁdɥi ublje, lε lavɑ̃djεʁə sefase,
e puʁtɑ̃ lœʁ memwaʁə ɑ̃ no vilaʒə pasə.
kaʁ dɑ̃ ʃakə fɔ̃tεnə, ʃakə pjeʁə yze,
dəməʁə lœʁ kuʁaʒə, lœʁ vwa, lœʁ pase.