Poeme : Dunkelheit

Dunkelheit… Pourquoi cries-tu ?
De quelle mort es-tu vêtue ? ! …
Ne pleure plus, s’il te plaît,
Plus jamais Dunkelheit désormais.

Ne m’oublie plus, je resterai là, près de toi,
Près de la forteresse de Dunkelheit, l’immense,
Ne te retourne plus : elle a déjà de l’avance !

Satan ! Que veux-tu ? De l’effroi ?

Vois mes yeux qui te répondent,
Tu es mort ! Repars, maintenant !
Tu viens ? Finissons la ronde,
Ensemble et pour très longtemps.

A toi, là-bas,
Je dédie cet envoi :

Dunkelheit… Plus jamais !
Non, tout a déjà été fait…

dœ̃kεlε… puʁkwa kʁi ty ?
də kεllə mɔʁ ε ty vεtɥ ? ! …
nə plœʁə plys, sil tə plε,
plys ʒamε dœ̃kεlε dezɔʁmε.

nə mubli plys, ʒə ʁεstəʁε la, pʁε də twa,
pʁε də la fɔʁtəʁεsə də dœ̃kεlε, limɑ̃sə,
nə tə ʁətuʁnə plys : εllə a deʒa də lavɑ̃sə !

satɑ̃ ! kə vø ty ? də lefʁwa ?

vwa mεz- iø ki tə ʁepɔ̃de,
ty ε mɔʁ ! ʁəpaʁ, mɛ̃tənɑ̃ !
ty vjɛ̃ ? finisɔ̃ la ʁɔ̃də,
ɑ̃sɑ̃blə e puʁ tʁε lɔ̃tɑ̃.

a twa, la ba,
ʒə dedi sεt ɑ̃vwa :

dœ̃kεlε… plys ʒamε !
nɔ̃, tut- a deʒa ete fε…