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Poeme : Les Chevaux De La Liberté



Les Chevaux De La Liberté

Ô vous les chevaux, libérés de vos rênes,
Dévalant la colline coupant le sentier,
Gagnez au plus vite le monde des plaines,
Galopez dans le vent, oubliez, oubliez,
Les hommes, là-haut, source de peine,
Les selles trop lourdes, les grands étriers,
Courrez, courrez, à perte d’haleine,
Riez, riez, les seigneurs sont à pied.
Ô, vous, les chevaux quittez vos armures,
Voyez votre robe brillante au soleil,
Trottez, maintenant, réduisez votre allure,
Le ciel est bleuté, la nature en éveil,
Laissez, là-haut, les châteaux qui vous hantent,
Les murs et les pierres et tous les enclos,
Ignorez, ignorez, jusqu’aux voix qui vous mentent
Ces hommes qui crient ne sont que bourreaux.
Allan Kartner

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Poème en Phonétique

o vu lε ʃəvo, libeʁe də vo ʁεnə,
devalɑ̃ la kɔlinə kupɑ̃ lə sɑ̃tje,
ɡaɲez- o plys vitə lə mɔ̃də dε plεnə,
ɡalɔpe dɑ̃ lə vɑ̃, ublje, ublje,
lεz- ɔmə, la-o, suʁsə də pεnə,
lε sεllə tʁo luʁdə, lε ɡʁɑ̃z- etʁje,
kuʁʁe, kuʁʁe, a pεʁtə dalεnə,
ʁje, ʁje, lε sεɲœʁ sɔ̃t- a pje.
o, vu, lε ʃəvo kite voz- aʁmyʁə,
vwaje vɔtʁə ʁɔbə bʁijɑ̃tə o sɔlεj,
tʁɔte, mɛ̃tənɑ̃, ʁedɥize vɔtʁə alyʁə,
lə sjεl ε bløte, la natyʁə ɑ̃n- evεj,
lεse, la-o, lε ʃato ki vu-ɑ̃te,
lε myʁz- e lε pjeʁəz- e tus lεz- ɑ̃klo,
iɲɔʁe, iɲɔʁe, ʒysko vwa ki vu mɑ̃te
sεz- ɔmə ki kʁje nə sɔ̃ kə buʁʁo.