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Prose : Passages



Passages

Le transport au chemin de la nouveauté est souvent long.
On me sépare de la fraternelle atmosphère. (Myriade d’amertume ! )
Le ciel est diaphane tel un filigrane orphelin dont l’ésotérisme est bizarrement offert à tout le monde.
Ses pellicules d’azur qui se détacheront de mon regard me sera fatidique !
Les tableaux me seront toujours les fruits de la rétine ! (Postulat ineffable ! )
J’irai méditer sur tous les autels méridionaux ! et je planterai les amphores de l’infinitude !
Je m’abstiendrai de l’absinthe ! des frivoles friandises ! des miasmes fantasmagoriques !
Je m’extasie dans l’embrasement de la poésie !
En effet, des rideaux ouverts aux vertiges ! La source sondant les miracles !
L’architecture naissant dans le néant ! (Solennité fortuite ! )
Angel-Philippe

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Poème en Phonétique

lə tʁɑ̃spɔʁ o ʃəmɛ̃ də la nuvote ε suvɑ̃ lɔ̃.
ɔ̃ mə sepaʁə də la fʁatεʁnεllə atmɔsfεʁə. (miʁjadə damεʁtymə ! )
lə sjεl ε djafanə tεl œ̃ filiɡʁanə ɔʁfəlɛ̃ dɔ̃ lezɔteʁismə ε bizaʁəmɑ̃ ɔfεʁ a tu lə mɔ̃də.
sε pεllikylə dazyʁ ki sə detaʃəʁɔ̃ də mɔ̃ ʁəɡaʁ mə səʁa fatidikə !
lε tablo mə səʁɔ̃ tuʒuʁ lε fʁɥi də la ʁetinə ! (pɔstyla inefablə ! )
ʒiʁε medite syʁ tus lεz- otεl meʁidjɔno ! e ʒə plɑ̃təʁε lεz- ɑ̃fɔʁə də lɛ̃finitydə !
ʒə mabstjɛ̃dʁε də labsɛ̃tə ! dε fʁivɔlə fʁjɑ̃dizə ! dε mjasmə fɑ̃tasmaɡɔʁik !
ʒə mεkstazi dɑ̃ lɑ̃bʁazəmɑ̃ də la pɔezi !
ɑ̃n- efε, dε ʁidoz- uvεʁz- o vεʁtiʒə ! la suʁsə sɔ̃dɑ̃ lε miʁaklə !
laʁʃitεktyʁə nεsɑ̃ dɑ̃ lə neɑ̃ ! (sɔlεnite fɔʁtɥitə ! )