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Poeme : J’ai Marché…



J’ai Marché…

J’ai marché sans savoir ou je pouvais aller,
J’ai marché sans y croire, d’avoir trop marché,
J’ai marché, j’ai rompu des rondes obsédantes,
Et de vers d’eau pluie, en proses astrégnantes…

J’ai connu des enfants, des monstres obsédants,
Pour me voir répliqué, « cette fois, c’est différent »,
Et pour nous endormir, sur des propositions,
Je n’devrais plus parler, me trouver descriptions…

On a toujours très peur, d’aller un peu plus haut,
Plus fort que ces voleurs, ces manants maraudeurs,
Mais l’on retombe toujours, on tombe dans d’autres eaux…

Et voilà qu’elles se salent, et voilà que l’on pleure,
On retrouve en un soir son tout petit bonheur,
La couleur vivifie, mais les flammes aussi…
Aquhydro

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Poème en Phonétique

ʒε maʁʃe sɑ̃ savwaʁ u ʒə puvεz- ale,
ʒε maʁʃe sɑ̃z- i kʁwaʁə, davwaʁ tʁo maʁʃe,
ʒε maʁʃe, ʒε ʁɔ̃py dε ʁɔ̃dəz- ɔpsedɑ̃tə,
e də vεʁ do plɥi, ɑ̃ pʁozəz- astʁeɲɑ̃tə…

ʒε kɔny dεz- ɑ̃fɑ̃, dε mɔ̃stʁəz- ɔpsedɑ̃,
puʁ mə vwaʁ ʁeplike, « sεtə fwa, sε difeʁεnt »,
e puʁ nuz- ɑ̃dɔʁmiʁ, syʁ dε pʁɔpozisjɔ̃,
ʒə ndəvʁε plys paʁle, mə tʁuve dεskʁipsjɔ̃…

ɔ̃n- a tuʒuʁ tʁε pœʁ, dale œ̃ pø plys-o,
plys fɔʁ kə sε vɔlœʁ, sε manɑ̃ maʁodœʁ,
mε lɔ̃ ʁətɔ̃bə tuʒuʁ, ɔ̃ tɔ̃bə dɑ̃ dotʁəz- o…

e vwala kεllə sə salɑ̃, e vwala kə lɔ̃ plœʁə,
ɔ̃ ʁətʁuvə ɑ̃n- œ̃ swaʁ sɔ̃ tu pəti bɔnœʁ,
la kulœʁ vivifi, mε lε flaməz- osi…