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Poeme : Le Sommeil



Le Sommeil

J’en ai perdu tout mon repos
Par ces bruits sourds et fracassants ;
Frôlaient les murs de l’entrepôt,
Des ombres à l’aspect menaçant.

Par ces bruits lourds et fracassants ;
En cette soirée là, j’ai vu
Des ombres à l’aspect menaçant
Filer la nuit à l’imprévu.

En cette soirée là, j’ai vu
De grands signes de lumière
Filer la nuit à l’imprévu
Devant chez la joaillière.

De grands signes de lumière
Courraient percer la magie
Devant le pas de la joaillière,
Armés d’une seule bougie.

Courraient percer la magie,
Ces fameux paysans méfiants,
Armés d’une seule bougie,
Commettre un acte stupéfiant.

Ces fameux paysans méfiants,
S’étaient emparés de jumelles,
Commettre un acte stupéfiant
Pour voir si la Lune était belle.

S’étaient emparés de jumelles,
Ces manants coiffés d’un chapeau
Pour voir si la Lune était belle
J’en ai perdu tout mon repos.
Larme De Joie.

PostScriptum

Premier pantoum, j’espère qu’il vous plaît !


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Poème en Phonétique

ʒɑ̃n- ε pεʁdy tu mɔ̃ ʁəpo
paʁ sε bʁɥi suʁdz- e fʁakasɑ̃,
fʁolε lε myʁ də lɑ̃tʁəpo,
dεz- ɔ̃bʁəz- a laspε mənasɑ̃.

paʁ sε bʁɥi luʁdz- e fʁakasɑ̃,
ɑ̃ sεtə swaʁe la, ʒε vy
dεz- ɔ̃bʁəz- a laspε mənasɑ̃
file la nɥi a lɛ̃pʁevy.

ɑ̃ sεtə swaʁe la, ʒε vy
də ɡʁɑ̃ siɲə də lymjεʁə
file la nɥi a lɛ̃pʁevy
dəvɑ̃ ʃe la ʒɔajjεʁə.

də ɡʁɑ̃ siɲə də lymjεʁə
kuʁʁε pεʁse la maʒi
dəvɑ̃ lə pa də la ʒɔajjεʁə,
aʁme dynə sələ buʒi.

kuʁʁε pεʁse la maʒi,
sε famø pεizɑ̃ mefjɑ̃,
aʁme dynə sələ buʒi,
kɔmεtʁə œ̃n- aktə stypefjɑ̃.

sε famø pεizɑ̃ mefjɑ̃,
setε ɑ̃paʁe də ʒymεllə,
kɔmεtʁə œ̃n- aktə stypefjɑ̃
puʁ vwaʁ si la lynə etε bεllə.

setε ɑ̃paʁe də ʒymεllə,
sε manɑ̃ kwafe dœ̃ ʃapo
puʁ vwaʁ si la lynə etε bεllə
ʒɑ̃n- ε pεʁdy tu mɔ̃ ʁəpo.