Poeme : Ce Qui Nous Lie
A Propos
Depuis la nuit des temps, l’humanité partage une vérité inéluctable : nous sommes tous confrontés aux mêmes défis, aux mêmes douleurs, aux mêmes questionnements. Quelles que soient nos origines, nos croyances ou nos couleurs de peau, chacun d’entre nous traverse des moments de doute, de solitude, et de peur. Ces expériences, bien que singulières à chaque individu, sont universelles. Elles nous rappellent que nous sommes liés les uns aux autres par une force commune : notre humanité.
Ce texte explore cette réalité, dévoilant ce qui, au-delà de nos différences apparentes, nous unit profondément. Il nous invite à réfléchir sur la fragilité de notre condition humaine, tout en nous rappelant que c’est dans cette fragilité que réside notre plus grande force et notre lien avec autrui.
Qu’importe le chemin que nous empruntons, il est pavé de défis similaires pour tous.
Ce Qui Nous Lie
Regarde,
Tu vois cet horizon au loin ?
Cette ligne à l’infini,
N’est qu’un neutre témoin,
Qui en rien ne te disqualifie.
Rappelle-toi,
Les Hommes tous un jour connaissent le doute,
La crainte viscérale des revers du chemin.
Tous redoutent l’inévitable chute sur la route,
Vers l’illusoire satisfaction de leurs besoins.
N’oublie jamais,
Tous on connaitra la belle solitude,
Cette envie d’assistance réconfortante,
Est l’aubaine d’écoute de notre intérieure résonnance ;
Le moment d’expression de nos frustrations révoltante.
Sache que,
Tous, nous sommes des proies,
De la maladie, sans pitié qui ravage,
Des traumas qui dévorent nos âmes,
Des situations qui peuvent nous rendre sage,
Du vieillissement des années,
Des injustices de l’ignorance ignoré.
Qu’importe l’époques, les valeurs et les croyances,
Les luttes sont toutes les mêmes ;
Elles n’épargnent aucun Homme,
Qu’importe sa couleur, son statut, ses connaissances
Ce qui nous lie finalement,
Ce n’est pas notre différence,
C’est le fait d’être vivant,
L’humanité en notre sein,
Les mêmes galères qui enrichissent notre vie.
PostScriptum
« Ce qui nous lie » met en lumière la condition humaine universelle et intemporelle, en évoquant des expériences et des défis que tout être humain rencontre au cours de sa vie, peu importe son origine, sa culture ou ses croyances. Le message central repose sur une idée fondamentale : malgré les apparences de différences entre les individus, nous partageons tous des réalités et des épreuves communes.
L’horizon mentionné dans la première strophe symbolise l’infini des possibilités et des épreuves de la vie, un rappel que nos défis personnels ne nous isolent pas, mais font partie d’un ensemble plus vaste auquel nous appartenons tous. Le doute, la peur et la quête de satisfaction sont des expériences humaines universelles, et chacun, à sa manière, fait face à ces incertitudes tout au long de son existence.
Le texte insiste également sur la solitude et la manière dont elle peut être vécue comme un moment introspectif, une opportunité de mieux comprendre nos propres désirs et frustrations. Cette solitude, bien que difficile, devient une expérience partagée par tous les hommes, un pont entre nos expériences personnelles et celles des autres.
Les passages sur la maladie, le vieillissement et les injustices montrent que ces défis n’épargnent personne. Ce sont des réalités humaines que chacun affronte, et elles transcendent les frontières de temps, de classe ou de culture. À travers ces luttes communes, l’idée que ce qui nous unit n’est pas nos différences mais notre humanité, prend tout son sens.
Enfin, le texte nous rappelle que ce qui lie les êtres humains, c’est leur condition de mortels vulnérables face à des épreuves universelles. Les difficultés que nous rencontrons enrichissent nos vies en nous apprenant la résilience et en nous rapprochant les uns des autres. Au-delà de nos différences, ce sont ces épreuves qui font de nous des êtres liés par une expérience commune : celle d’être humain.
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Poème en Phonétique
ʁəɡaʁdə,
ty vwa sεt ɔʁizɔ̃ o lwɛ̃ ?
sεtə liɲə a lɛ̃fini,
nε kœ̃ nøtʁə temwɛ̃,
ki ɑ̃ ʁjɛ̃ nə tə diskalifi.
ʁapεllə twa,
lεz- ɔmə tusz- œ̃ ʒuʁ kɔnεse lə dutə,
la kʁɛ̃tə viseʁalə dε ʁəve dy ʃəmɛ̃.
tus ʁədute linevitablə ʃytə syʁ la ʁutə,
vεʁ lilyzwaʁə satisfaksjɔ̃ də lœʁ bəzwɛ̃.
nubli ʒamε,
tusz- ɔ̃ kɔnεtʁa la bεllə sɔlitydə,
sεtə ɑ̃vi dasistɑ̃sə ʁekɔ̃fɔʁtɑ̃tə,
ε lobεnə dekutə də nɔtʁə ɛ̃teʁjəʁə ʁezɔnɑ̃sə,
lə mɔmɑ̃ dεkspʁesjɔ̃ də no fʁystʁasjɔ̃ ʁevɔltɑ̃tə.
saʃə kə,
tus, nu sɔmə dε pʁwa,
də la maladi, sɑ̃ pitje ki ʁavaʒə,
dε tʁoma ki devɔʁe noz- amə,
dε sitɥasjɔ̃ ki pəve nu ʁɑ̃dʁə saʒə,
dy vjεjisəmɑ̃ dεz- ane,
dεz- ɛ̃ʒystisə də liɲɔʁɑ̃sə iɲɔʁe.
kɛ̃pɔʁtə lepɔk, lε valœʁz- e lε kʁwajɑ̃sə,
lε lytə sɔ̃ tutə lε mεmə,
εllə nepaʁɲe okœ̃ ɔmə,
kɛ̃pɔʁtə sa kulœʁ, sɔ̃ staty, sε kɔnεsɑ̃sə
sə ki nu li finaləmɑ̃,
sə nε pa nɔtʁə difeʁɑ̃sə,
sε lə fε dεtʁə vivɑ̃,
lymanite ɑ̃ nɔtʁə sɛ̃,
lε mεmə ɡalεʁə ki ɑ̃ʁiʃise nɔtʁə vi.