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Poeme : Le Lever !



Le Lever !

Dans le parking désert,
Des voitures arrêtées,
Pas une âme qui erre,
Sous les nombreux palmiers.

Peu de remue-ménage,
Il fait encore nuit !
Une ombre sur la plage,
Une masse endormie !

Les eaux calmes s’étalent ;
Leur murmure est si doux !
Des reflets clairs s’installent,
Du rose et bleu partout !

Derrière l’horizon,
La lumière grandit.
Le cercle rubicond,
Sort enfin de son lit.

Il pointe son nez rouge,
Se mire dans la mer.
Sur les vagues qui bougent,
Un mariage d’enfer !

Elles se félicitent,
D’être venues si tôt,
D’assister au transit
Du soleil sur les flots !

Juste avant la baignade,
Deux ailerons jumeaux,
Sont venus sans bravade,
Nager au bord de l’eau !

Cadeau supplémentaire
Pour ces femmes ravies,
Des croissants pour parfaire,
Cette journée vernie !
Bo

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Poème en Phonétique

dɑ̃ lə paʁkiŋ dezεʁ,
dε vwatyʁəz- aʁεte,
pa ynə amə ki eʁə,
su lε nɔ̃bʁø palmje.

pø də ʁəmɥ menaʒə,
il fε ɑ̃kɔʁə nɥi !
ynə ɔ̃bʁə syʁ la plaʒə,
ynə masə ɑ̃dɔʁmi !

lεz- o kalmə setalɑ̃,
lœʁ myʁmyʁə ε si du !
dε ʁəflε klεʁ sɛ̃stale,
dy ʁozə e blø paʁtu !

dəʁjεʁə lɔʁizɔ̃,
la lymjεʁə ɡʁɑ̃di.
lə sεʁklə ʁybikɔ̃,
sɔʁ ɑ̃fɛ̃ də sɔ̃ li.

il pwɛ̃tə sɔ̃ ne ʁuʒə,
sə miʁə dɑ̃ la mεʁ.
syʁ lε vaɡ ki buʒe,
œ̃ maʁjaʒə dɑ̃fe !

εllə sə felisite,
dεtʁə vənɥ si to,
dasiste o tʁɑ̃zi
dy sɔlεj syʁ lε flo !

ʒystə avɑ̃ la bεɲadə,
døz- εləʁɔ̃ ʒymo,
sɔ̃ vənys sɑ̃ bʁavadə,
naʒe o bɔʁ də lo !

kado syplemɑ̃tεʁə
puʁ sε famə ʁavi,
dε kʁwasɑ̃ puʁ paʁfεʁə,
sεtə ʒuʁne vεʁni !