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Poeme : Ce Pays-Là !



Ce Pays-Là !

C’est une contrée vallonnée ;
Les prés côtoient de vastes champs.
Les terres s’ouvrent, labourées ;
Des haies les protègent des vents.

De gros oiseaux aiment planer
Au-dessus de ces grands espaces.
De sombres corbeaux par poignées,
Viennent tacher cette surface.

Et dans les enclos verdoyants,
Chevaux et vaches vagabondent.
Ils sont si beaux, si élégants,
Chacun, avec leurs courbes rondes.

Clairsemés, ces petits villages !
Endormis la plupart du temps,
Reliés par des routes sauvages,
Sillonnant le département.

Et l’on traverse de grands bois ;
Les branches y tanguent doucement.
Les feuilles planent et tournoient,
Soumises au caprice des vents.

Pourtant, quand s’approche le soir,
Silence et immobilité,
S’étendent sur le territoire
Pour que s’endorment les nichées.

Dans cet univers de verdure,
Sous le couvert de la chênaie,
La feuille valse, pour que dure,
La magie d’une fin d’été. Bo. Le 25. 09. 25
Bo

PostScriptum

Quelques jours dans le Tarn.


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Poème en Phonétique

sεt- ynə kɔ̃tʁe valɔne,
lε pʁe kotwae də vastə ʃɑ̃.
lε teʁə- suvʁe, labuʁe,
dεz- ε lε pʁɔtεʒe dε vɑ̃.

də ɡʁoz- wazoz- εme plane
o dəsy də sε ɡʁɑ̃z- εspasə.
də sɔ̃bʁə- kɔʁbo paʁ pwaɲe,
vjεne taʃe sεtə syʁfasə.

e dɑ̃ lεz- ɑ̃klo vεʁdwajɑ̃,
ʃəvoz- e vaʃə vaɡabɔ̃de.
il sɔ̃ si bo, si eleɡɑ̃,
ʃakœ̃, avεk lœʁ kuʁbə- ʁɔ̃də.

klεʁsəme, sε pəti vilaʒə !
ɑ̃dɔʁmi la plypaʁ dy tɑ̃,
ʁəlje paʁ dε ʁutə sovaʒə,
sijɔnɑ̃ lə depaʁtəmɑ̃.

e lɔ̃ tʁavεʁsə də ɡʁɑ̃ bwa,
lε bʁɑ̃ʃəz- i tɑ̃ɡe dusəmɑ̃.
lε fœjə plane e tuʁnwae,
sumizəz- o kapʁisə dε vɑ̃.

puʁtɑ̃, kɑ̃ sapʁoʃə lə swaʁ,
silɑ̃sə e imɔbilite,
setɑ̃de syʁ lə teʁitwaʁə
puʁ kə sɑ̃dɔʁme lε niʃe.

dɑ̃ sεt ynive də vεʁdyʁə,
su lə kuvεʁ də la ʃεnε,
la fœjə valsə, puʁ kə dyʁə,
la maʒi dynə fɛ̃ dete. bo. lə vɛ̃t- sɛ̃k pwɛ̃ zeʁo nəf pwɛ̃ vɛ̃t- sɛ̃k