Poeme : L’automne !
L’automne !
Qu’elle est belle quand elle choit
Près de l’arbre qui la portait,
De l’émeraude au fin grenat,
Ou bien de saphir habillée !
Sur ce tapis multicolore
Les châtaignes viennent rouler. Les doigts dégagent ces fruits d’or
Des bogues vite entrebâillées !
Un cèpe soulève la tête,
Sous les brindilles, effronté.
Sujet rêvé pour la cueillette,
Il est si jeune, si parfait !
Il rêve en regardant les cieux ;
Des oiseaux migrateurs se suivent.
Ils laissent l’été derrière eux ;
Avec la brume, l’automne arrive !
Les bains de mer sont terminés ;
Adieu farniente sur la plage !
Les brouillards, les embruns salés,
Imprègnent déjà le rivage !
Et les enfants vont à l’école,
Leurs cris s’élèvent de la cour.
Les moineaux chient des fientes molles,
Tout en observant l’alentour.
Bientôt, près de la cheminée
Il faudra placer quelques bûches.
Le fumet des plats mijotés
Fera saliver chaque bouche.
Les feuilles tombées sur la terre
Seront choisies pour émigrer
Entre pages du dictionnaire,
Pour y conserver leur beauté !
Près de l’arbre qui la portait,
De l’émeraude au fin grenat,
Ou bien de saphir habillée !
Sur ce tapis multicolore
Les châtaignes viennent rouler. Les doigts dégagent ces fruits d’or
Des bogues vite entrebâillées !
Un cèpe soulève la tête,
Sous les brindilles, effronté.
Sujet rêvé pour la cueillette,
Il est si jeune, si parfait !
Il rêve en regardant les cieux ;
Des oiseaux migrateurs se suivent.
Ils laissent l’été derrière eux ;
Avec la brume, l’automne arrive !
Les bains de mer sont terminés ;
Adieu farniente sur la plage !
Les brouillards, les embruns salés,
Imprègnent déjà le rivage !
Et les enfants vont à l’école,
Leurs cris s’élèvent de la cour.
Les moineaux chient des fientes molles,
Tout en observant l’alentour.
Bientôt, près de la cheminée
Il faudra placer quelques bûches.
Le fumet des plats mijotés
Fera saliver chaque bouche.
Les feuilles tombées sur la terre
Seront choisies pour émigrer
Entre pages du dictionnaire,
Pour y conserver leur beauté !
Bo
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Poème en Phonétique
kεllə ε bεllə kɑ̃t- εllə ʃwa
pʁε də laʁbʁə ki la pɔʁtε,
də leməʁodə o fɛ̃ ɡʁəna,
u bjɛ̃ də safiʁ-abije !
syʁ sə tapi myltikɔlɔʁə
lε ʃatεɲə vjεne ʁule. lε dwa deɡaʒe sε fʁɥi dɔʁ
dε bɔɡ vitə ɑ̃tʁəbaje !
œ̃ sεpə sulεvə la tεtə,
su lε bʁɛ̃dijə, efʁɔ̃te.
syʒε ʁεve puʁ la kœjεtə,
il ε si ʒənə, si paʁfε !
il ʁεvə ɑ̃ ʁəɡaʁdɑ̃ lε sjø,
dεz- wazo miɡʁatœʁ sə sɥive.
il lεse lete dəʁjεʁə ø,
avεk la bʁymə, lotɔmnə aʁivə !
lε bɛ̃ də mεʁ sɔ̃ tεʁmine,
adjø faʁnjɛ̃tə syʁ la plaʒə !
lε bʁujaʁd, lεz- ɑ̃bʁœ̃ sale,
ɛ̃pʁεɲe deʒa lə ʁivaʒə !
e lεz- ɑ̃fɑ̃ vɔ̃ a lekɔlə,
lœʁ kʁi selεve də la kuʁ.
lε mwano ʃje dε fjɛ̃tə mɔlə,
tut- ɑ̃n- ɔpsεʁvɑ̃ lalɑ̃tuʁ.
bjɛ̃to, pʁε də la ʃəmine
il fodʁa plase kεlk byʃə.
lə fymε dε pla miʒɔte
fəʁa salive ʃakə buʃə.
lε fœjə tɔ̃be syʁ la teʁə
səʁɔ̃ ʃwazi puʁ emiɡʁe
ɑ̃tʁə paʒə dy diksjɔnεʁə,
puʁ i kɔ̃sεʁve lœʁ bote !
pʁε də laʁbʁə ki la pɔʁtε,
də leməʁodə o fɛ̃ ɡʁəna,
u bjɛ̃ də safiʁ-abije !
syʁ sə tapi myltikɔlɔʁə
lε ʃatεɲə vjεne ʁule. lε dwa deɡaʒe sε fʁɥi dɔʁ
dε bɔɡ vitə ɑ̃tʁəbaje !
œ̃ sεpə sulεvə la tεtə,
su lε bʁɛ̃dijə, efʁɔ̃te.
syʒε ʁεve puʁ la kœjεtə,
il ε si ʒənə, si paʁfε !
il ʁεvə ɑ̃ ʁəɡaʁdɑ̃ lε sjø,
dεz- wazo miɡʁatœʁ sə sɥive.
il lεse lete dəʁjεʁə ø,
avεk la bʁymə, lotɔmnə aʁivə !
lε bɛ̃ də mεʁ sɔ̃ tεʁmine,
adjø faʁnjɛ̃tə syʁ la plaʒə !
lε bʁujaʁd, lεz- ɑ̃bʁœ̃ sale,
ɛ̃pʁεɲe deʒa lə ʁivaʒə !
e lεz- ɑ̃fɑ̃ vɔ̃ a lekɔlə,
lœʁ kʁi selεve də la kuʁ.
lε mwano ʃje dε fjɛ̃tə mɔlə,
tut- ɑ̃n- ɔpsεʁvɑ̃ lalɑ̃tuʁ.
bjɛ̃to, pʁε də la ʃəmine
il fodʁa plase kεlk byʃə.
lə fymε dε pla miʒɔte
fəʁa salive ʃakə buʃə.
lε fœjə tɔ̃be syʁ la teʁə
səʁɔ̃ ʃwazi puʁ emiɡʁe
ɑ̃tʁə paʒə dy diksjɔnεʁə,
puʁ i kɔ̃sεʁve lœʁ bote !