Poeme : Les Échecs

On s’en passerait, mais au final, il en faut.
Sans eux, rien n’évolue.
De là à leur dire merci, il y a un fossé.
Mais s’ils sont durs, blessant, ils servent aussi à avancer, à changer.
En se connaissant, en apprenant, on en fait une force.
Car la force naît de l’échec, du doute, du risque
Mais jamais de la peur qui paralyse.
Trop précautionneux, tu t’engouffres sans t’en rendre compte.
Avec le risque, l’échec peut-être, la sagesse derrière,
Et l’expérience.
Pas de regrets.
Un enfant qui chute se relève sans honte et sans peur.
Demain, peut-être, il courra alors.
Si toi, tu refuses de rester au sol et de plier sous la douleur,
La vague t’emportera bien plus loin que tes rêves.
Et tes limites seront repoussés.
La sagesse, ce n’est pas d’ignorer son malheur, ses erreurs,
Mais de les sublimer.
Comme l’air, l’erreur a deux parties.
Le dioxygène, toxique, mais en faible quantité.
L’oxygène, aérien, léger, vital et bénéfique.
En très grande quantité.

ɔ̃ sɑ̃ pasəʁε, mεz- o final, il ɑ̃ fo.
sɑ̃z- ø, ʁjɛ̃ nevɔlɥ.
də la a lœʁ diʁə mεʁsi, il i a œ̃ fɔse.
mε sil sɔ̃ dyʁ, blesɑ̃, il sεʁve osi a avɑ̃se, a ʃɑ̃ʒe.
ɑ̃ sə kɔnεsɑ̃, ɑ̃n- apʁənɑ̃, ɔ̃n- ɑ̃ fε ynə fɔʁsə.
kaʁ la fɔʁsə nε də leʃεk, dy dutə, dy ʁiskə
mε ʒamε də la pœʁ ki paʁalizə.
tʁo pʁekosjɔnø, ty tɑ̃ɡufʁə- sɑ̃ tɑ̃ ʁɑ̃dʁə kɔ̃tə.
avεk lə ʁiskə, leʃεk pø tεtʁə, la saʒεsə dəʁjεʁə,
e lεkspeʁjɑ̃sə.
pa də ʁəɡʁε.
œ̃n- ɑ̃fɑ̃ ki ʃytə sə ʁəlεvə sɑ̃z- ɔ̃tə e sɑ̃ pœʁ.
dəmɛ̃, pø tεtʁə, il kuʁʁa alɔʁ.
si twa, ty ʁəfyzə də ʁεste o sɔl e də plje su la dulœʁ,
la vaɡ tɑ̃pɔʁtəʁa bjɛ̃ plys lwɛ̃ kə tε ʁεvə.
e tε limitə səʁɔ̃ ʁəpuse.
la saʒεsə, sə nε pa diɲɔʁe sɔ̃ malœʁ, sεz- eʁœʁ,
mε də lε syblime.
kɔmə lεʁ, leʁœʁ a dø paʁti.
lə djɔksiʒεnə, tɔksikə, mεz- ɑ̃ fεblə kɑ̃tite.
lɔksiʒεnə, aeʁjɛ̃, leʒe, vital e benefikə.
ɑ̃ tʁε ɡʁɑ̃də kɑ̃tite.