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Poeme : La Mort Des Citadins



La Mort Des Citadins

Ce sont ces passants désertés des rues,
Voyageant chez eux pendant les repas,
Vers leurs ambitions, terres inconnues,
Ce sont eux passant la vie en trépas.

A leurs fenêtres des fleurs suspendues ;
Eux à l’attente d’un vide, un coma,
Un cancer, un meurtre et fins incongrues,
Maisons tombales en seuil du glas.

Ce sont des zombies, l’allure livide,
Le pas hasardeux et le regard vide,
La muette voix dépouillée de verbe.

C’est le fatal prix de leur monde avide,
C’est une non-vie, natal génocide,
C’est un gris néant décoloré d’herbe.
An Braz

PostScriptum

(Inspiré par la série de poèmes "La Mort" de C. Baudelaire)

Un texte original de An Braz ©️ Tous droits réservés.


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Poème en Phonétique

sə sɔ̃ sε pasɑ̃ dezεʁte dε ʁy,
vwajaʒɑ̃ ʃez- ø pɑ̃dɑ̃ lε ʁəpa,
vεʁ lœʁz- ɑ̃bisjɔ̃, teʁəz- ɛ̃kɔnɥ,
sə sɔ̃t- ø pasɑ̃ la vi ɑ̃ tʁepa.

a lœʁ fənεtʁə- dε flœʁ syspɑ̃dɥ,
øz- a latɑ̃tə dœ̃ vidə, œ̃ kɔma,
œ̃ kɑ̃se, œ̃ məʁtʁə e fɛ̃z- ɛ̃kɔ̃ɡʁy,
mεzɔ̃ tɔ̃baləz- ɑ̃ səj dy ɡla.

sə sɔ̃ dε zɔ̃bi, lalyʁə lividə,
lə pa-azaʁdøz- e lə ʁəɡaʁ vidə,
la mɥεtə vwa depuje də vεʁbə.

sε lə fatal pʁi də lœʁ mɔ̃də avidə,
sεt- ynə nɔ̃ vi, natal ʒenɔsidə,
sεt- œ̃ ɡʁi neɑ̃ dekɔlɔʁe dεʁbə.