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Poeme : Vogue



Vogue

Mer Méditerranée,
Tes riverains ont le sang chaud
Et la parole facile ;
Aux yeux vifs, ils aiment leur ego
Et vivent des idylles.

Sous le soleil d’été,
Les oiseaux déploient leurs ailes
Sur ta surface en vagues
Et leurs chants joyeux, sans mal,
Vibrent tel un orgue.

Mer de toute beauté,
Tes tempêtes font chavirer les bateaux
En quête du trésor
Des mystérieux pirates du chaos,
Au capitaine en or.

Sous les toiles trempées,
Les marins luttent avec le vent
Déchaînant avec fougue
Et froideur, les terrestres éléments
Aux abords des digues.

Mer de l’enfance,
Tes admirateurs scrutent l’horizon
En jeunes initiés
Pour oublier le côté moribond
Du pauvre naufragé.

Sous l’influence
De tes charmes aux reflets étoilés
Et sans ambages,
Les hommes devant tant de subtilité
Se muent en sage.

Mer de la démence,
Tes furies surprennent pour de bon
Les âmes solitaires,
Avides des folies d’anciens matons
Aux projets suicidaires.

Sous la mouvance,
Tes hauts fonds donnent le vertige
Et la vision
Du monde aquatique offre un paysage
En pleine mutation.
Caro. L

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Poème en Phonétique

mεʁ mediteʁane,
tε ʁivəʁɛ̃z- ɔ̃ lə sɑ̃ ʃo
e la paʁɔlə fasilə,
oz- iø vif, ilz- εme lœʁ əɡo
e vive dεz- idilə.

su lə sɔlεj dete,
lεz- wazo deplwae lœʁz- εlə
syʁ ta syʁfasə ɑ̃ vaɡ
e lœʁ ʃɑ̃ ʒwajø, sɑ̃ mal,
vibʁe tεl œ̃n- ɔʁɡ.

mεʁ də tutə bote,
tε tɑ̃pεtə fɔ̃ ʃaviʁe lε bato
ɑ̃ kεtə dy tʁezɔʁ
dε misteʁjø piʁatə dy ʃao,
o kapitεnə ɑ̃n- ɔʁ.

su lε twalə tʁɑ̃pe,
lε maʁɛ̃ lyte avεk lə vɑ̃
deʃεnɑ̃ avεk fuɡ
e fʁwadœʁ, lε teʁεstʁəz- elemɑ̃
oz- abɔʁd dε diɡ.

mεʁ də lɑ̃fɑ̃sə,
tεz- admiʁatœʁ skʁyte lɔʁizɔ̃
ɑ̃ ʒənəz- initje
puʁ ublje lə kote mɔʁibɔ̃
dy povʁə nofʁaʒe.

su lɛ̃flɥɑ̃sə
də tε ʃaʁməz- o ʁəflεz- etwale
e sɑ̃z- ɑ̃baʒə,
lεz- ɔmə dəvɑ̃ tɑ̃ də sybtilite
sə mɥe ɑ̃ saʒə.

mεʁ də la demɑ̃sə,
tε fyʁi syʁpʁεne puʁ də bɔ̃
lεz- amə sɔlitεʁə,
avidə dε fɔli dɑ̃sjɛ̃ matɔ̃
o pʁɔʒε sɥisidεʁə.

su la muvɑ̃sə,
tεz- o fɔ̃ dɔne lə vεʁtiʒə
e la vizjɔ̃
dy mɔ̃də akatikə ɔfʁə œ̃ pεizaʒə
ɑ̃ plεnə mytasjɔ̃.