Poeme : Y A Des Sous Pour Mars, Pas Pour La Terre

Des sous pour mars, pas pour la terre.
Un jour, après des millions d’années,
Premiers pas sur la lune.

Toujours la tète dans les étoiles, tout petit, déjà
Je regardais la lune, fasciné.
Je cherchais la grande et petite ourse, j’me rappelle,
De la lune, merci JFK j’en ai rêvé.

Un président qui tient ses promesses, pas courant,
L’homme sur la lune, ira, lui partira.
Un soir, le rêve deviendra réalité, le monde entier,
Plein les yeux en prendra.

Ça y est ! Armstrong a marché sur la lune, magique,
Pour la regarder pas le seul à sortir.
Des terriens de toute la planète, devenus humains,
Souffle d’espoir ressentir.

Les yeux rivés sur la lune, les premiers hommes,
Si loin partis, vue unique de la terre.
Vu le boulot, le fric pour aller là-bas, alors, mars,
Mission difficile, planétaire.

Robots déjà au taf, étudient, sondent, préparent,
Le terrain pour futur martiens.
Les candidats se bousculent au portillon, station mars,
Tu pars loin, mais reviens.

L’éternité, j’ai envie de vivre, savoir si seuls,
Nous sommes dans c’te immensité.
C’ qui serait con, dans c’te affaire : êtres seuls
Humanoïdes, de milliers d’étoiles entourés.

Seule parmi des milliards de planètes, la terre,
Mise à mort par des chiffonniers.
Alors partir, sur la lune, sur mars pour y mettre,
L’méme bazar, l’méme merdier.
Pas la peine de décoller, les pieds sur terre gardé,
Terriens, ont faim et soif.

Donnez l’pognon au téléthon et restos du cœur,
Stop à toutes les guerres.
Pour aller sur mars y a du pognon,
Mais pour la terre n’y en a pas.

Cherchez l’erreur ! Entre rêves et réalités
Ainsi va la vie
Charles en p

dε su puʁ maʁs, pa puʁ la teʁə.
œ̃ ʒuʁ, apʁε dε miljɔ̃ dane,
pʁəmje pa syʁ la lynə.

tuʒuʁ la tεtə dɑ̃ lεz- etwalə, tu pəti, deʒa
ʒə ʁəɡaʁdε la lynə, fasine.
ʒə ʃεʁʃε la ɡʁɑ̃də e pətitə uʁsə, ʒmə ʁapεllə,
də la lynə, mεʁsi ʒi εf ka ʒɑ̃n- ε ʁεve.

œ̃ pʁezidɑ̃ ki tjɛ̃ sε pʁɔmesə, pa kuʁɑ̃,
lɔmə syʁ la lynə, iʁa, lɥi paʁtiʁa.
œ̃ swaʁ, lə ʁεvə dəvjɛ̃dʁa ʁealite, lə mɔ̃də ɑ̃tje,
plɛ̃ lεz- iøz- ɑ̃ pʁɑ̃dʁa.

sa i ε ! aʁmstʁɔ̃ɡ a maʁʃe syʁ la lynə, maʒikə,
puʁ la ʁəɡaʁde pa lə səl a sɔʁtiʁ.
dε teʁjɛ̃ də tutə la planεtə, dəvənysz- ymɛ̃,
suflə dεspwaʁ ʁəsɑ̃tiʁ.

lεz- iø ʁive syʁ la lynə, lε pʁəmjez- ɔmə,
si lwɛ̃ paʁti, vɥ ynikə də la teʁə.
vy lə bulo, lə fʁik puʁ ale la ba, alɔʁ, maʁs,
misjɔ̃ difisilə, planetεʁə.

ʁɔbo deʒa o taf, etydje, sɔ̃de, pʁepaʁɑ̃,
lə teʁɛ̃ puʁ fytyʁ maʁsjɛ̃.
lε kɑ̃dida sə buskyle o pɔʁtijɔ̃, stasjɔ̃ maʁs,
ty paʁ lwɛ̃, mε ʁəvjɛ̃.

letεʁnite, ʒε ɑ̃vi də vivʁə, savwaʁ si səl,
nu sɔmə dɑ̃ stə imɑ̃site.
ski səʁε kɔ̃, dɑ̃ stə afεʁə : εtʁə- səl
ymanɔidə, də milje detwaləz- ɑ̃tuʁe.

sələ paʁmi dε miljaʁd də planεtə, la teʁə,
mizə a mɔʁ paʁ dε ʃifɔnje.
alɔʁ paʁtiʁ, syʁ la lynə, syʁ maʁs puʁ i mεtʁə,
lmemə bazaʁ, lmemə mεʁdje.
pa la pεnə də dekɔle, lε pje syʁ teʁə ɡaʁde,
teʁjɛ̃, ɔ̃ fɛ̃ e swaf.

dɔne lpɔɲɔ̃ o teletɔ̃ e ʁεsto dy kœʁ,
stɔp a tutə lε ɡeʁə.
puʁ ale syʁ maʁsz- i a dy pɔɲɔ̃,
mε puʁ la teʁə ni ɑ̃n- a pa.

ʃεʁʃe leʁœʁ ! ɑ̃tʁə ʁεvəz- e ʁealite
ɛ̃si va la vi
ʃaʁləz- ɑ̃ pe