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Poeme : Absurde Encore Et Encore !



Absurde Encore Et Encore !

J’viens de Cappy, en Picardie.
Les filles étaient belles et jolies,
J’déconne, c’est pour la rime,
Les garçons c’était pour la frime.

Cinq clochers et quatre cent cloches,
Cinq clochers dont quatre sans cloches.
Rassurez-vous, la seconde est la bonne,
Le clocher sonnait l’curé parti avec la bonne.

A l’abreuvoir des tonnes de maquereaux,
J’y ai même croisé des sardines en bateaux.
La carrière, c’était le bagne comme Cayenne,
Ils avaient des boulets aux pieds pour la peine
.
Aux champs, les bébés cueillaient des patates,
Un temps ou elles avaient encore quatre pattes,
C’était forcément plus facile pour le transport,
Mais bien trop de gens que j’aimais sont morts.

J’ délire, j’suis absurde, fou et encore et encore,
A prendre avec des pincettes et au premier degré.

C’est con l’absurde ! !
Ainsi soit-il
Charlesp

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Poème en Phonétique

ʒvjɛ̃ də kapi, ɑ̃ pikaʁdi.
lε fijəz- etε bεlləz- e ʒɔli,
ʒdekɔnə, sε puʁ la ʁimə,
lε ɡaʁsɔ̃ setε puʁ la fʁimə.

sɛ̃- kloʃez- e katʁə sɑ̃ kloʃə,
sɛ̃- kloʃe dɔ̃ katʁə sɑ̃ kloʃə.
ʁasyʁe vu, la səɡɔ̃də ε la bɔnə,
lə kloʃe sɔnε lkyʁe paʁti avεk la bɔnə.

a labʁəvwaʁ dε tɔnə də makəʁo,
ʒi ε mεmə kʁwaze dε saʁdinəz- ɑ̃ bato.
la kaʁjεʁə, setε lə baɲə kɔmə kεjεnə,
ilz- avε dε bulεz- o pje puʁ la pεnə
.
o ʃɑ̃, lε bebe kœjε dε patatə,
œ̃ tɑ̃z- u εlləz- avε ɑ̃kɔʁə katʁə patə,
setε fɔʁsemɑ̃ plys fasilə puʁ lə tʁɑ̃spɔʁ,
mε bjɛ̃ tʁo də ʒɑ̃ kə ʒεmε sɔ̃ mɔʁ.

ʒdeliʁə, ʒsɥiz- absyʁdə, fu e ɑ̃kɔʁə e ɑ̃kɔʁə,
a pʁɑ̃dʁə avεk dε pɛ̃sεtəz- e o pʁəmje dəɡʁe.

sε kɔ̃ labsyʁdə ! !
ɛ̃si swa til