Poeme : Ses Mains

Ses mains abritaient
Comme un nid
Douillet,
L’amitié.

Ses bras enlaçaient
Comme un berceau,
La tendresse.

Son corps douloureux,
Etait le refuge,
Du bonheur.

Son cœur palpitait
D’un sentiment
Plus fort.

L-écrin de velours noir
De la nuit,
Se faisait complice
De ses messages.

Ses doigts inscrivaient
Sur le papier glacé,
Ses rancœurs,
Ses espérances.

L’attente faisait éclore,
Ses doutes,
Ses craintes.

Rêve,
Illusion ?
Où dansaient
Les démons.

En les faisant fuir,
Il se rassurait,
Se réconfortait.

sε mɛ̃z- abʁitε
kɔmə œ̃ nid
dujε,
lamitje.

sε bʁaz- ɑ̃lasε
kɔmə œ̃ bεʁso,
la tɑ̃dʁεsə.

sɔ̃ kɔʁ duluʁø,
ətε lə ʁəfyʒə,
dy bɔnœʁ.

sɔ̃ kœʁ palpitε
dœ̃ sɑ̃timɑ̃
plys fɔʁ.

εl ekʁɛ̃ də vəluʁ nwaʁ
də la nɥi,
sə fəzε kɔ̃plisə
də sε mesaʒə.

sε dwaz- ɛ̃skʁivε
syʁ lə papje ɡlase,
sε ʁɑ̃kœʁ,
sεz- εspeʁɑ̃sə.

latɑ̃tə fəzε eklɔʁə,
sε dutə,
sε kʁɛ̃tə.

ʁεvə,
ilyzjɔ̃ ?
u dɑ̃sε
lε demɔ̃.

ɑ̃ lε fəzɑ̃ fɥiʁ,
il sə ʁasyʁε,
sə ʁekɔ̃fɔʁtε.