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Poeme : Il Y A Deux Ans…



Il Y A Deux Ans…

Il y a deux ans, la haie était en fleurs
Lilas, roses rouges, jasmin parfumé
Je respirais leur bonne odeur.
Maintenant, les corolles ont fané.

Il y a deux ans, le mur était en pierres
J’adorais, avec toi, y grimper.
Nous appuyant sur les branches et le lierre,
Maintenant, le mur s’est écroulé.

Il y a deux ans, le jardin était un paradis
Les oiseaux minuscules, les tulipes enchantées
Je me souviens de tes yeux bleus ébahis.
Maintenant, le jardin est abandonné.

Il y a deux ans, la maison était notre château
Avec ses balcons, ses statues, son parquet ciré
Sur lequel tu glissais, toi, ma reine des eaux.
Maintenant la maison est délaissée.

Il y a deux ans, la mare était remplie
Tu plongeais, et comme une sirène, tu nageais
Te voir dans l’eau cristalline était une féerie.
Maintenant, la mare est asséchée.

Il y a deux ans, ta chambre était tendue de velours
Tu dansais, debout, et tu riais à gorge déployée
C’est là que nous avons eu notre première nuit d’amour.
Maintenant, ta chambre est murée.

Il y a deux ans, la colline était verdoyante
Nous nous tenions la main, fiancés
Tu marchais d’un pas précautionneux dans la sente.
Maintenant, la colline est rasée.

À la place, un cimetière me surplombe,
Je repense à nos bonheurs passés
Et je viens déposer des roses sur ta tombe ;
Tous ces souvenirs, je ne peux les oublier.
Claire6695

PostScriptum

Ce poème a été écrit par une amie à moi, elle n’avait alors que 11 ans.


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Poème en Phonétique

il i a døz- ɑ̃, la-ε etε ɑ̃ flœʁ
lila, ʁozə ʁuʒə, ʒasmɛ̃ paʁfyme
ʒə ʁεspiʁε lœʁ bɔnə ɔdœʁ.
mɛ̃tənɑ̃, lε kɔʁɔləz- ɔ̃ fane.

il i a døz- ɑ̃, lə myʁ etε ɑ̃ pjeʁə
ʒadɔʁε, avεk twa, i ɡʁɛ̃pe.
nuz- apyiɑ̃ syʁ lε bʁɑ̃ʃəz- e lə ljeʁə,
mɛ̃tənɑ̃, lə myʁ sεt- ekʁule.

il i a døz- ɑ̃, lə ʒaʁdɛ̃ etε œ̃ paʁadi
lεz- wazo minyskylə, lε tylipəz- ɑ̃ʃɑ̃te
ʒə mə suvjɛ̃ də tεz- iø bløsz- ebai.
mɛ̃tənɑ̃, lə ʒaʁdɛ̃ εt- abɑ̃dɔne.

il i a døz- ɑ̃, la mεzɔ̃ etε nɔtʁə ʃato
avεk sε balkɔ̃, sε statɥ, sɔ̃ paʁkε siʁe
syʁ ləkεl ty ɡlisε, twa, ma ʁεnə dεz- o.
mɛ̃tənɑ̃ la mεzɔ̃ ε delεse.

il i a døz- ɑ̃, la maʁə etε ʁɑ̃pli
ty plɔ̃ʒε, e kɔmə ynə siʁεnə, ty naʒε
tə vwaʁ dɑ̃ lo kʁistalinə etε ynə feəʁi.
mɛ̃tənɑ̃, la maʁə εt- aseʃe.

il i a døz- ɑ̃, ta ʃɑ̃bʁə etε tɑ̃dɥ də vəluʁ
ty dɑ̃sε, dəbu, e ty ʁjεz- a ɡɔʁʒə deplwaje
sε la kə nuz- avɔ̃z- y nɔtʁə pʁəmjεʁə nɥi damuʁ.
mɛ̃tənɑ̃, ta ʃɑ̃bʁə ε myʁe.

il i a døz- ɑ̃, la kɔlinə etε vεʁdwajɑ̃tə
nu nu tənjɔ̃ la mɛ̃, fjɑ̃se
ty maʁʃε dœ̃ pa pʁekosjɔnø dɑ̃ la sɑ̃tə.
mɛ̃tənɑ̃, la kɔlinə ε ʁaze.

a la plasə, œ̃ simətjεʁə mə syʁplɔ̃bə,
ʒə ʁəpɑ̃sə a no bɔnœʁ pase
e ʒə vjɛ̃ depoze dε ʁozə syʁ ta tɔ̃bə,
tus sε suvəniʁ, ʒə nə pø lεz- ublje.