Poeme : Roses Anciennes.

Bouton d’une rose, son beau secret enferme,
La cuisse de nymphe, émue, ô ! Qu’elle splendeur.
Centenaire de Lourdes, rêves en moi germent,
Duchesse de Verneuil, si chère à mon cœur.

Tiges très parfumées, si beaux rosiers mousseux.
Issaac Péreire, Desprez et ses fleurs jaunes,
Fleurs pour les gens nobles, ignorées des bouseux,
Dans les pars des châteaux, là, est situé leur trône.

Vivaient dans mon jardin, des nobles, mes ancêtres.
Les cultivaient, aimaient, et chérissaient leur être,
Ces reines revivant, passé ressuscité !

Ces parfums, leurs senteurs, toujours inégalables.
Souvenirs légendes, de ces contes et fables,
Princesses les cueillaient, ces roses sont hantées.

butɔ̃ dynə ʁozə, sɔ̃ bo sεkʁε ɑ̃fεʁmə,
la kɥisə də nɛ̃fə, emɥ, o ! kεllə splɑ̃dœʁ.
sɑ̃tənεʁə də luʁdə, ʁεvəz- ɑ̃ mwa ʒεʁme,
dyʃεsə də vεʁnəj, si ʃεʁə a mɔ̃ kœʁ.

tiʒə tʁε paʁfyme, si bo ʁozje musø.
isaak peʁεʁə, dεspʁez- e sε flœʁ ʒonə,
flœʁ puʁ lε ʒɑ̃ nɔblə, iɲɔʁe dε buzø,
dɑ̃ lε paʁ dε ʃato, la, ε sitye lœʁ tʁonə.

vivε dɑ̃ mɔ̃ ʒaʁdɛ̃, dε nɔblə, mεz- ɑ̃sεtʁə.
lε kyltivε, εmε, e ʃeʁisε lœʁ εtʁə,
sε ʁεnə ʁəvivɑ̃, pase ʁesysite !

sε paʁfœ̃, lœʁ sɑ̃tœʁ, tuʒuʁz- ineɡalablə.
suvəniʁ leʒɑ̃də, də sε kɔ̃təz- e fablə,
pʁɛ̃sesə lε kœjε, sε ʁozə sɔ̃-ɑ̃te.