Poeme : Violettes

Violettes, fleurs de mon enfance,
Timides, cachées en forets.
Fleurs rares, pour elles dépensent,
Simplicité, les vexerait !

Timides, cachées en forets,
Petits enfants, mamans, les cueillent.
Simplicité, les vexerait,
Snobs dégoutés par terre et feuilles.

Petits enfants, mamans, les cueillent,
Eux se baladent, s’amusant.
Snobs dégoutés par terre et feuilles,
Payant si cher tous leurs présents !

Eux se baladent, s’amusant,
Main dans la main, joyeux ils chantent !
Payant si cher tous leurs présents,
La punition, ils ne la sentent.

Main dans la main, joyeux ils chantent !
Pleins d’amour pur, ô ! J’en souris…
La punition, ils ne la sentent,
Par leur sanction, seront surpris.

Pleins d’amour pur, ô ! J’en souris…
Donné par ma fille, petite.
Par leur sanction, seront surpris,
Vengeresses femmes, les quittent.

Donné par ma fille, petite,
Ces souvenirs m’ont retourné !
Vengeresses femmes, les quittent,
Ces snobs, violettes ont renié.

Ces souvenirs m’ont retourné,
Ma fille adorable, j’y pense…
Ces snobs, violettes ont renié,
Violettes fleurs de mon enfance.

vjɔlεtə, flœʁ də mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə,
timidə, kaʃez- ɑ̃ fɔʁε.
flœʁ ʁaʁə, puʁ εllə depɑ̃se,
sɛ̃plisite, lε vεksəʁε !

timidə, kaʃez- ɑ̃ fɔʁε,
pətiz- ɑ̃fɑ̃, mamɑ̃, lε kœje.
sɛ̃plisite, lε vεksəʁε,
snɔp deɡute paʁ teʁə e fœjə.

pətiz- ɑ̃fɑ̃, mamɑ̃, lε kœje,
ø sə balade, samyzɑ̃.
snɔp deɡute paʁ teʁə e fœjə,
pεjɑ̃ si ʃεʁ tus lœʁ pʁezɑ̃ !

ø sə balade, samyzɑ̃,
mɛ̃ dɑ̃ la mɛ̃, ʒwajøz- il ʃɑ̃te !
pεjɑ̃ si ʃεʁ tus lœʁ pʁezɑ̃,
la pynisjɔ̃, il nə la sɑ̃te.

mɛ̃ dɑ̃ la mɛ̃, ʒwajøz- il ʃɑ̃te !
plɛ̃ damuʁ pyʁ, o ! ʒɑ̃ suʁi…
la pynisjɔ̃, il nə la sɑ̃te,
paʁ lœʁ sɑ̃ksjɔ̃, səʁɔ̃ syʁpʁi.

plɛ̃ damuʁ pyʁ, o ! ʒɑ̃ suʁi…
dɔne paʁ ma fijə, pətitə.
paʁ lœʁ sɑ̃ksjɔ̃, səʁɔ̃ syʁpʁi,
vɑ̃ʒəʁesə famə, lε kite.

dɔne paʁ ma fijə, pətitə,
sε suvəniʁ mɔ̃ ʁətuʁne !
vɑ̃ʒəʁesə famə, lε kite,
sε snɔp, vjɔlεtəz- ɔ̃ ʁənje.

sε suvəniʁ mɔ̃ ʁətuʁne,
ma fijə adɔʁablə, ʒi pɑ̃sə…
sε snɔp, vjɔlεtəz- ɔ̃ ʁənje,
vjɔlεtə flœʁ də mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə.