Poeme : Moi, Bouledogue !

Stop ! Chut… On vous parle, de moi, suis désolé.
Ma puissante force, comportement : un brut.
Torse fait pour lutter, mes crocs font détaler !
Pressions de mes mâchoires, troueront fort vos calbutes.

Oui, les mauvais garçons, ils nous ont adulé.
Paris, les années vingt, des pits pour eux nous fûmes,
Côchers accompagnâmes, vous en a t’on parlé ?
Et ces maisons closes où les cocottes fument.

Immense mon grand cœur, hélas, bien je fais peur.
Ma taille hors-normes inquiète des personnes,
Hurlant : oh qu’il est laid ! Ces cris en moi résonnent.

Je suis pourtant si bon, devant moi la stupeur !
Les enfants m’amusent, ces humains, je pardonne,
Je veux, câlins amour, et ma maîtresse donne !

stɔp ! ʃy… ɔ̃ vu paʁlə, də mwa, sɥi dezɔle.
ma pɥisɑ̃tə fɔʁsə, kɔ̃pɔʁtəmɑ̃ : œ̃ bʁyt.
tɔʁsə fε puʁ lyte, mε kʁo fɔ̃ detale !
pʁesjɔ̃ də mε maʃwaʁə, tʁuəʁɔ̃ fɔʁ vo kalbytə.

ui, lε movε ɡaʁsɔ̃, il nuz- ɔ̃ adyle.
paʁi, lεz- ane vɛ̃, dε pit puʁ ø nu fymə,
koʃez- akɔ̃paɲamə, vuz- ɑ̃n- a tɔ̃ paʁle ?
e sε mεzɔ̃ klozəz- u lε kɔkɔtə fyme.

imɑ̃sə mɔ̃ ɡʁɑ̃ kœʁ, ela, bjɛ̃ ʒə fε pœʁ.
ma tajə ɔʁ nɔʁməz- ɛ̃kjεtə dε pεʁsɔnə,
yʁlɑ̃ : ɔ kil ε lε ! sε kʁiz- ɑ̃ mwa ʁezɔne.

ʒə sɥi puʁtɑ̃ si bɔ̃, dəvɑ̃ mwa la stypœʁ !
lεz- ɑ̃fɑ̃ mamyze, sεz- ymɛ̃, ʒə paʁdɔnə,
ʒə vø, kalɛ̃z- amuʁ, e ma mεtʁεsə dɔnə !