Poeme : L’esclavage Caché.

Cette époque, cette société,
J’ai tant mal, mon cœur en devient triste.
J’avoue, l’espoir à ce jour ôté,
De pauvres gens, restent sur la piste.
Constatation.

Tu n’as pas d’argent, tu es foutu !
D’autres possèdent tout, l’abondance.
Serais tenté ! Mais le fric l’as-tu ?
Ainsi ces vols en recrudescence
La tentation.

Tout est prêt de tes mains, exposé,
Permis de regarder, mais pas touche !
Le subtiliser tu as osé ?
Police te traite de manouche.
C’est la sanction.

L’esclavage aboli ? Pas certain…
Travaillant, un robot en usine !
Pour t’éviter d’être une catin.
Fatigue, ton équilibre en ruine.
La dépression.

Ne travaillons plus tranquillement,
La cadence s’accentue si vite.
Hiérarchie, profit, commandement !
Très dégouté, je m’en fous s’invite.
La démission.

Les anciens travaillaient durement
Chantaient, moins de pression à l’époque.
Bien souvent en plein air, plus charmant
Pas cet entrepôt rendant loufoque !
Révolution !

sεtə epɔkə, sεtə sɔsjete,
ʒε tɑ̃ mal, mɔ̃ kœʁ ɑ̃ dəvjɛ̃ tʁistə.
ʒavu, lεspwaʁ a sə ʒuʁ ote,
də povʁə- ʒɑ̃, ʁεste syʁ la pistə.
kɔ̃statasjɔ̃.

ty na pa daʁʒe, ty ε futy !
dotʁə- pɔsεde tu, labɔ̃dɑ̃sə.
səʁε tɑ̃te ! mε lə fʁik la ty ?
ɛ̃si sε vɔlz- ɑ̃ ʁəkʁydesɑ̃sə
la tɑ̃tasjɔ̃.

tut- ε pʁε də tε mɛ̃, εkspoze,
pεʁmi də ʁəɡaʁde, mε pa tuʃə !
lə sybtilize ty a oze ?
pɔlisə tə tʁεtə də manuʃə.
sε la sɑ̃ksjɔ̃.

lεsklavaʒə abɔli ? pa sεʁtɛ̃…
tʁavajɑ̃, œ̃ ʁɔbo ɑ̃n- yzinə !
puʁ tevite dεtʁə ynə katɛ̃.
fatiɡ, tɔ̃n- ekilibʁə ɑ̃ ʁɥinə.
la depʁesjɔ̃.

nə tʁavajɔ̃ plys tʁɑ̃kjmɑ̃,
la kadɑ̃sə saksɑ̃tɥ si vitə.
jeʁaʁʃi, pʁɔfi, kɔmɑ̃dəmɑ̃ !
tʁε deɡute, ʒə mɑ̃ fus sɛ̃vitə.
la demisjɔ̃.

lεz- ɑ̃sjɛ̃ tʁavajε dyʁəmɑ̃
ʃɑ̃tε, mwɛ̃ də pʁesjɔ̃ a lepɔkə.
bjɛ̃ suvɑ̃ ɑ̃ plɛ̃ εʁ, plys ʃaʁmɑ̃
pa sεt ɑ̃tʁəpo ʁɑ̃dɑ̃ lufɔkə !
ʁevɔlysjɔ̃ !