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Poeme : Nous Sommes Precipites !



Nous Sommes Precipites !

Se met de la crème, massant
Longuement son visage et pense…
Se revoit sur chaînes, bossant !
La conditionnant, ha… Démence.

Son maquillage, tout pareil.
Enfer dans le bruit, la cadence
Infernale ! Maigre sa paye…
Elle y regrettait son enfance.

Des chefs sévères, maladroits
Se croyant être le bon Dieu !
Horaires de fous, c’est leurs droits,
Matin, quatre heures dans ce lieu.

Y travaillant jusqu’à minuit,
De jour, de nuit, tournent les postes.
Ce rythme pour la santé nuit,
Mais oui, se taisent les ripostes !

Jeunes, déjà souffrent du dos,
Ranger les cartons sur palettes.
Ceux-ci les doigts blessent, cadeaux !
Tant pis, les commandes sont prêtes.

Regardez tous ces entrepôts,
Poussière et privés de lumière !
Vous informe par mes propos,
Ils ont droits à une prière !

Dans l’industrie, la logistique
Commerces ou les hôpitaux,
Ce profit d’argent dramatique,
Ce dur labeur d’incognitos !

Les enfants sont précipités,
Beaucoup trop stressés les adultes.
Plaisirs doux de rêver, ôtés…
Vies déroulées dans ces tumultes !

Poète, ô désuète passion,
Savoir admirer la nature,
Mais serait-ce là l’exception ?
Ce réconfort par l’écriture.
Coco-Nini

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Poème en Phonétique

sə mεt də la kʁεmə, masɑ̃
lɔ̃ɡəmɑ̃ sɔ̃ vizaʒə e pɑ̃sə…
sə ʁəvwa syʁ ʃεnə, bɔsɑ̃ !
la kɔ̃disjɔnɑ̃, a… demɑ̃sə.

sɔ̃ makjaʒə, tu paʁεj.
ɑ̃fe dɑ̃ lə bʁɥi, la kadɑ̃sə
ɛ̃fεʁnalə ! mεɡʁə sa pεj…
εllə i ʁəɡʁεtε sɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə.

dε ʃεf sevεʁə, maladʁwa
sə kʁwajɑ̃ εtʁə lə bɔ̃ djø !
ɔʁεʁə də fus, sε lœʁ dʁwa,
matɛ̃, katʁə œʁ dɑ̃ sə ljø.

i tʁavajɑ̃ ʒyska minɥi,
də ʒuʁ, də nɥi, tuʁne lε pɔstə.
sə ʁitmə puʁ la sɑ̃te nɥi,
mεz- ui, sə tεze lε ʁipɔstə !

ʒənə, deʒa sufʁe dy do,
ʁɑ̃ʒe lε kaʁtɔ̃ syʁ palεtə.
sø si lε dwa blese, kado !
tɑ̃ pi, lε kɔmɑ̃də sɔ̃ pʁεtə.

ʁəɡaʁde tus sεz- ɑ̃tʁəpo,
pusjεʁə e pʁive də lymjεʁə !
vuz- ɛ̃fɔʁmə paʁ mε pʁɔpo,
ilz- ɔ̃ dʁwaz- a ynə pʁjεʁə !

dɑ̃ lɛ̃dystʁi, la lɔʒistikə
kɔmεʁsəz- u lεz- opito,
sə pʁɔfi daʁʒe dʁamatikə,
sə dyʁ labœʁ dɛ̃kɔɲito !

lεz- ɑ̃fɑ̃ sɔ̃ pʁesipite,
boku tʁo stʁese lεz- adyltə.
plεziʁ du də ʁεve, ote…
vi deʁule dɑ̃ sε tymyltə !

pɔεtə, o dezyεtə pasjɔ̃,
savwaʁ admiʁe la natyʁə,
mε səʁε sə la lεksεpsjɔ̃ ?
sə ʁekɔ̃fɔʁ paʁ lekʁityʁə.