Poeme : Les Charentaises.

On va se parler de chaussons,
En idées de cadeaux, j’assure !
Les préférées des vieux garçons,
Le top en séduction, suis sure.
Tu souris ?

Pépé mémé, pour leurs panards,
Confort chaleur, zéro problème.
Pas bêtes les petits veinards,
Hivers étés, toujours de même !
Tu paris ?

Devines j’te parle de quoi ?
Fourré, semelle bien épaisse,
T’as pas trouvé ? Pas fine toi !
Cherches donc un peu, je te laisse…
Qu’en dis-tu ?

Ton père, vrai, y a gouté,
Mauvais œil avaient, suis certaine.
Plein de peinture et tout croutés,
Hop ! Semelle fendue, la haine !
C’est foutu !

Charentaises, marque sérieuse,
Des vraies, authentiques, la classe !
T’avais prévenu, c’est glorieux !
Moi, je la prévoyais la casse.
Ho ! La poisse.

De mauvaise augure, l’oiseau,
Un avertissement : méfiance.
Là où je fourre mon museau,
Amis, gare à ma clairvoyance !
Pas jouasse ?

ɔ̃ va sə paʁle də ʃosɔ̃,
ɑ̃n- ide də kado, ʒasyʁə !
lε pʁefeʁe dε vjø ɡaʁsɔ̃,
lə tɔp ɑ̃ sedyksjɔ̃, sɥi syʁə.
ty suʁi ?

pepe meme, puʁ lœʁ panaʁd,
kɔ̃fɔʁ ʃalœʁ, zeʁo pʁɔblεmə.
pa bεtə lε pəti vεnaʁd,
ivεʁz- ete, tuʒuʁ də mεmə !
ty paʁi ?

dəvinə ʒtə paʁlə də kwa ?
fuʁʁe, səmεllə bjɛ̃ epεsə,
ta pa tʁuve ? pa finə twa !
ʃεʁʃə dɔ̃k œ̃ pø, ʒə tə lεsə…
kɑ̃ di ty ?

tɔ̃ pεʁə, vʁε, i a ɡute,
movεz- œj avε, sɥi sεʁtεnə.
plɛ̃ də pɛ̃tyʁə e tu kʁute,
ɔp ! səmεllə fɑ̃dɥ, la-εnə !
sε futy !

ʃaʁɑ̃tεzə, maʁkə seʁjøzə,
dε vʁε, otɑ̃tik, la klasə !
tavε pʁevəny, sε ɡlɔʁjø !
mwa, ʒə la pʁevwajε la kasə.
o ! la pwasə.

də movεzə oɡyʁə, lwazo,
œ̃n- avεʁtisəmɑ̃ : mefjɑ̃sə.
la u ʒə fuʁʁə mɔ̃ myzo,
ami, ɡaʁə a ma klεʁvwajɑ̃sə !
pa ʒuasə ?