Poeme : … Déjà Vingt Ans…

… Mon dieu que le temps passe… ! ! !
J’avais écrit ce poème à ma fille aînée pour ses 20ans… il y a 7 ans déjà… ! !
Je lui avais organisé une méga fête et lui avait lu le poème. . sur une très jolie musique… ! ! !
Je veux qu’elle redevienne petite ! ! ! ! ! !

Mon dieu que le temps passe, il y a déjà vingt ans !
Après neuf mois d’attente, j’étais enfin MAMAN !
J’ai compris ce jour là, le sens du verbe AIMER,
Lorsqu’en sortant de moi, mon bébé a crié…
Tu as rempli mes jours d’un bonheur infini…
Et j’écoutais ton souffle quand tu étais endormie…
Chaque ride que j’ai, tout autour de mes yeux…
Je les dois à mes rires, en observant tes jeux…
Les torchons sur ta tête, c’était des cheveux longs…
Et tout mes maquillages, traînant dans le salon…
Tu surgissais soudain, tout comme un feu-follet…
Une jupe trop longue, et mes chaussures aux pieds…
Tu as un peu grandie, prenant du caractère…
J’ai appris dans tes rires, le bonheur d’être mère…
J’ai suivi pas à pas, le parcours de ta vie…
Ton premier jour d’école, tes rêves, tes envies…
Tes premiers coups de gueules et puis ta rébellion…
Quand à l’adolescence, toujours tu disais : NON ! !
Tes sourires sont rares quand tu ne connais pas…
Les gens ne savent pas ce qu’il y a en toi…
Tout l’amour que tu portes, enfoui dans ton cœur…
Les sentiments profonds, tous cachés par pudeur…
Tu fais semblant, je sais, quand tu as mal dedans…
Mais on ne peut tromper le cœur d’une maman…
Je t’ai donné la vie… parfois fait des erreurs…
Du haut de tes vingt ans, je te connais par cœur…
Un jour tu seras mère… tu es presque une femme…
Tu comprendras ce qu’est… aimer avec son âme…
Tu donneras alors, tout ce que j’ai donné…
Sans rien attendre d’autre, de sa part, qu’un baiser…
Ce jour, tu comprendras pourquoi je t’aime autant…
Lorsque tu entendras, dans sa bouche… MAMAN…
J’ai écris ce poème, en espérant qu’un jour…
Si tu as une fille… tu lui lises à ton tour ! ! ! !

… mɔ̃ djø kə lə tɑ̃ pasə… ! ! !
ʒavεz- ekʁi sə pɔεmə a ma fijə εne puʁ sε vɛ̃t- ɑ̃… il i a sεt ɑ̃ deʒa… ! !
ʒə lɥi avεz- ɔʁɡanize ynə meɡa fεtə e lɥi avε ly lə pɔεmə. syʁ ynə tʁε ʒɔli myzikə… ! ! !
ʒə vø kεllə ʁədəvjεnə pətitə ! ! !

mɔ̃ djø kə lə tɑ̃ pasə, il i a deʒa vɛ̃t- ɑ̃ !
apʁε nəf mwa datɑ̃tə, ʒetεz- ɑ̃fɛ̃ mamɑ̃ !
ʒε kɔ̃pʁi sə ʒuʁ la, lə sɑ̃s dy vεʁbə εme,
lɔʁskɑ̃ sɔʁtɑ̃ də mwa, mɔ̃ bebe a kʁje…
ty a ʁɑ̃pli mε ʒuʁ dœ̃ bɔnœʁ ɛ̃fini…
e ʒekutε tɔ̃ suflə kɑ̃ ty etεz- ɑ̃dɔʁmi…
ʃakə ʁidə kə ʒε, tut- otuʁ də mεz- iø…
ʒə lε dwaz- a mε ʁiʁə, ɑ̃n- ɔpsεʁvɑ̃ tε ʒø…
lε tɔʁʃɔ̃ syʁ ta tεtə, setε dε ʃəvø lɔ̃ɡ…
e tu mε makjaʒə, tʁεnɑ̃ dɑ̃ lə salɔ̃…
ty syʁʒisε sudɛ̃, tu kɔmə œ̃ fø fɔlε…
ynə ʒypə tʁo lɔ̃ɡ, e mε ʃosyʁəz- o pje…
ty a œ̃ pø ɡʁɑ̃di, pʁənɑ̃ dy kaʁaktεʁə…
ʒε apʁi dɑ̃ tε ʁiʁə, lə bɔnœʁ dεtʁə mεʁə…
ʒε sɥivi pa a pa, lə paʁkuʁ də ta vi…
tɔ̃ pʁəmje ʒuʁ dekɔlə, tε ʁεvə, tεz- ɑ̃vi…
tε pʁəmje ku də ɡələz- e pɥi ta ʁebεlljɔ̃…
kɑ̃t- a ladɔlesɑ̃sə, tuʒuʁ ty dizε : nɔ̃ ! !
tε suʁiʁə sɔ̃ ʁaʁə kɑ̃ ty nə kɔnε pa…
lε ʒɑ̃ nə save pa sə kil i a ɑ̃ twa…
tu lamuʁ kə ty pɔʁtə, ɑ̃fui dɑ̃ tɔ̃ kœʁ…
lε sɑ̃timɑ̃ pʁɔfɔ̃, tus kaʃe paʁ pydœʁ…
ty fε sɑ̃blɑ̃, ʒə sε, kɑ̃ ty a mal dədɑ̃…
mεz- ɔ̃ nə pø tʁɔ̃pe lə kœʁ dynə mamɑ̃…
ʒə tε dɔne la vi… paʁfwa fε dεz- eʁœʁ…
dy-o də tε vɛ̃t- ɑ̃, ʒə tə kɔnε paʁ kœʁ…
œ̃ ʒuʁ ty səʁa mεʁə… ty ε pʁεskə ynə famə…
ty kɔ̃pʁɑ̃dʁa sə kε… εme avεk sɔ̃n- amə…
ty dɔnəʁaz- alɔʁ, tu sə kə ʒε dɔne…
sɑ̃ ʁjɛ̃ atɑ̃dʁə dotʁə, də sa paʁ, kœ̃ bεze…
sə ʒuʁ, ty kɔ̃pʁɑ̃dʁa puʁkwa ʒə tεmə otɑ̃…
lɔʁskə ty ɑ̃tɑ̃dʁa, dɑ̃ sa buʃə… mamɑ̃…
ʒε ekʁi sə pɔεmə, ɑ̃n- εspeʁɑ̃ kœ̃ ʒuʁ…
si ty a ynə fijə… ty lɥi lizəz- a tɔ̃ tuʁ ! ! !