Poeme : … Les Éternels Fiancés…

Ils se tenaient la main, ces jolis amoureux,
Marchant à petits pas, se caressant des yeux.
Il lui prenait la taille, descendant le trottoir,
Elle le remerciait d’un très tendre regard.
Quel est donc leur passé ? Quelle a été leur vie ?
Ont-ils eu des enfants ou se sont-ils suffis… ?
Je marchais derrière eux… ne pas les dépasser…
Et observer encore ces éternels fiancés…
En arrivant au parc, ils ont choisi un banc,
Pour nous un anonyme, mais pour eux important !
Sans doute était ce là, ou ils s’étaient connus,
Un homme et une femme… deux parfaits inconnus…
Alors discrètement, sur un banc, face à eux,
Je me suis arrêtée, les dévorant des yeux…
Cheveux gris sur l’épaule des cheveux blancs, posés…
Les rides de leurs mains… encore entrelacées… !

il sə tənε la mɛ̃, sε ʒɔliz- amuʁø,
maʁʃɑ̃ a pəti pa, sə kaʁesɑ̃ dεz- iø.
il lɥi pʁənε la tajə, desɑ̃dɑ̃ lə tʁɔtwaʁ,
εllə lə ʁəmεʁsjε dœ̃ tʁε tɑ̃dʁə ʁəɡaʁ.
kεl ε dɔ̃k lœʁ pase ? kεllə a ete lœʁ vi ?
ɔ̃ tilz- y dεz- ɑ̃fɑ̃z- u sə sɔ̃ til syfi… ?
ʒə maʁʃε dəʁjεʁə ø… nə pa lε depase…
e ɔpsεʁve ɑ̃kɔʁə sεz- etεʁnεl fjɑ̃se…
ɑ̃n- aʁivɑ̃ o paʁk, ilz- ɔ̃ ʃwazi œ̃ bɑ̃,
puʁ nuz- œ̃n- anɔnimə, mε puʁ øz- ɛ̃pɔʁtɑ̃ !
sɑ̃ dutə etε sə la, u il setε kɔnys,
œ̃n- ɔmə e ynə famə… dø paʁfεz- ɛ̃kɔnys…
alɔʁ diskʁεtəmɑ̃, syʁ œ̃ bɑ̃, fasə a ø,
ʒə mə sɥiz- aʁεte, lε devɔʁɑ̃ dεz- iø…
ʃəvø ɡʁi syʁ lepolə dε ʃəvø blɑ̃, poze…
lε ʁidə də lœʁ mɛ̃… ɑ̃kɔʁə ɑ̃tʁəlase… !