Poeme : Destin

Le destin me tue peu à peu,
Mon cœur s’assombrit, dans ce temps orageux,
Mes poignets cicatrisés mes sautent aux yeux,
Plus de marques, tout cas pour le mieux…

Le destin me regarde, sourire moqueur,
Il m’entraine chaque jour vers le bonheur,
Et puis, il me nargue, faux espoirs sans arrêt,
Il rit ! de sa gloire malsaine, ce mal parfait.

Aller ! Ris ! Destin ! Ris de moi, ça t’amuse bien !
Ris ! Oh ris ! Destin ! Ris de moi, ça ne me fait rien.

Ça te fait rire qu’il m’est largué !
Tu rigoles car on s’est à peine croisé !

Aller ! Ris ! Destin ! Ris de moi, ça t’amuse bien !
Ris ! Oh ris ! Destin ! Ris de moi, ça ne me fait rien.

Ça te fait rire qu’il ne m’aime pas !
Tu rigoles car il ne veut pas de moi !

Aller ! Ris ! Destin ! Ris de moi, ça t’amuse bien !
Ris ! Oh ris ! Destin ! Ris de moi, ça ne me fait rien.

Ça te fait rire qu’il habite loin !
C’est la raison pour laquelle tu l’as mis sur mon chemin.

Aller, rigole destin ! Mais tu verras,
Un jour, la joie s’emparera de moi,
Et toi tu en pleureras,
Mouhahaha ! ! !

lə dεstɛ̃ mə tɥ pø a pø,
mɔ̃ kœʁ sasɔ̃bʁi, dɑ̃ sə tɑ̃z- ɔʁaʒø,
mε pwaɲε sikatʁize mε sote oz- iø,
plys də maʁk, tu ka puʁ lə mjø…

lə dεstɛ̃ mə ʁəɡaʁdə, suʁiʁə mɔkœʁ,
il mɑ̃tʁεnə ʃakə ʒuʁ vεʁ lə bɔnœʁ,
e pɥi, il mə naʁɡ, foz- εspwaʁ sɑ̃z- aʁε,
il ʁit ! də sa ɡlwaʁə malsεnə, sə mal paʁfε.

ale ! ʁis ! dεstɛ̃ ! ʁis də mwa, sa tamyzə bjɛ̃ !
ʁis ! ɔ ʁis ! dεstɛ̃ ! ʁis də mwa, sa nə mə fε ʁjɛ̃.

sa tə fε ʁiʁə kil mε laʁɡe !
ty ʁiɡɔlə kaʁ ɔ̃ sεt- a pεnə kʁwaze !

ale ! ʁis ! dεstɛ̃ ! ʁis də mwa, sa tamyzə bjɛ̃ !
ʁis ! ɔ ʁis ! dεstɛ̃ ! ʁis də mwa, sa nə mə fε ʁjɛ̃.

sa tə fε ʁiʁə kil nə mεmə pa !
ty ʁiɡɔlə kaʁ il nə vø pa də mwa !

ale ! ʁis ! dεstɛ̃ ! ʁis də mwa, sa tamyzə bjɛ̃ !
ʁis ! ɔ ʁis ! dεstɛ̃ ! ʁis də mwa, sa nə mə fε ʁjɛ̃.

sa tə fε ʁiʁə kil-abitə lwɛ̃ !
sε la ʁεzɔ̃ puʁ lakεllə ty la mi syʁ mɔ̃ ʃəmɛ̃.

ale, ʁiɡɔlə dεstɛ̃ ! mε ty veʁa,
œ̃ ʒuʁ, la ʒwa sɑ̃paʁəʁa də mwa,
e twa ty ɑ̃ pləʁəʁa,
muaaa ! ! !