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Poeme : La Pendule Arrêtée (Pas En Forme… Sans Forme Précise… J



La Pendule Arrêtée (Pas En Forme… Sans Forme Précise… J

Je voudrais retourner vers l’après
D’un futur inexistant, ce néant,
Qu’un jour j’ai perçu de si près.
Revenir vers celle qui m’attend.

Je voudrais ne pas retrouver l’envie,
D’elle, qui n’est ni homme ni femme,
Mais espoir de lumière approchée,
Dans ma nuit, un souvenir de flamme.

Je voudrais retourner en arrière,
Retrouver celle qui m’attend,
De sa promesse d’être de lumière,
Par l’éternité d’un serment.

Je voudrais essayer encore,
Trop de coups, trop de heurts,
Sur la pendule muette en décor,
Je regarde mourir les heures.

Je voudrais tant, j’ai essayé
Mais nul ne peut m’apprendre,
A compter les jours autrement
Qu’en décomptant mes plaies.

Je voudrais effacer ce temps,
Les souvenirs font barrière,
Et par trop d’attachement
Restent figés entre demain et hier

Je voudrais dissoudre le passé
Dans un futur espéré, mais,
L’avenir s’est figé, dépassé,
Délayé, trépassé, désormais.

Je voudrais relancer la pendule,
Arrêtée sur le mur, désespérée
Je n’ai plus de pile, je bascule
En ce jour gris, je ne pourrais.

Je voudrais bien mais ne pourrais,
M’échapper au temps suspendu
Mon véhicule est à l’arrêt,
Il neige encore, tout est perdu.
Df

PostScriptum

à travailler encore, mais il neige dehors
et seule, sans pendule ni heure,
j’ai tout le temps pour ce labeur,
dehors sont les vivants, moi je reste dedans,
à écrire par bonheur ? ou malheur ?
les deux liés assurément,
c’est un jour ni noir ni blanc,
un jour de janvier à ne pas m’envier


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Poème en Phonétique

ʒə vudʁε ʁətuʁne vεʁ lapʁε
dœ̃ fytyʁ inεksistɑ̃, sə neɑ̃,
kœ̃ ʒuʁ ʒε pεʁsy də si pʁε.
ʁəvəniʁ vεʁ sεllə ki matɑ̃.

ʒə vudʁε nə pa ʁətʁuve lɑ̃vi,
dεllə, ki nε ni ɔmə ni famə,
mεz- εspwaʁ də lymjεʁə apʁoʃe,
dɑ̃ ma nɥi, œ̃ suvəniʁ də flamə.

ʒə vudʁε ʁətuʁne ɑ̃n- aʁjεʁə,
ʁətʁuve sεllə ki matɑ̃,
də sa pʁɔmεsə dεtʁə də lymjεʁə,
paʁ letεʁnite dœ̃ sεʁme.

ʒə vudʁεz- esεje ɑ̃kɔʁə,
tʁo də ku, tʁo də œʁ,
syʁ la pɑ̃dylə mɥεtə ɑ̃ dekɔʁ,
ʒə ʁəɡaʁdə muʁiʁ lεz- œʁ.

ʒə vudʁε tɑ̃, ʒε esεje
mε nyl nə pø mapʁɑ̃dʁə,
a kɔ̃te lε ʒuʁz- otʁəmɑ̃
kɑ̃ dekɔ̃tɑ̃ mε plε.

ʒə vudʁεz- efase sə tɑ̃,
lε suvəniʁ fɔ̃ baʁjεʁə,
e paʁ tʁo dataʃəmɑ̃
ʁεste fiʒez- ɑ̃tʁə dəmɛ̃ e jεʁ

ʒə vudʁε disudʁə lə pase
dɑ̃z- œ̃ fytyʁ εspeʁe, mε,
lavəniʁ sε fiʒe, depase,
delεje, tʁepase, dezɔʁmε.

ʒə vudʁε ʁəlɑ̃se la pɑ̃dylə,
aʁεte syʁ lə myʁ, dezεspeʁe
ʒə nε plys də pilə, ʒə baskylə
ɑ̃ sə ʒuʁ ɡʁi, ʒə nə puʁʁε.

ʒə vudʁε bjɛ̃ mε nə puʁʁε,
meʃape o tɑ̃ syspɑ̃dy
mɔ̃ veikylə εt- a laʁε,
il nεʒə ɑ̃kɔʁə, tut- ε pεʁdy.