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Poeme : Folie



A Propos

J’ai retrouvé un carnet de poésie que je tenais avant. J’ai voulu les retranscrire ici pour les faire partager.

Folie

Dans un cercueil doré ;
Repose un mort ;
Un autre encore ;
En marchant entre les tombes ;
Vous constaterez l’hécatombe ;
De l’inépuisable folie humaine ;
Qui a déjà saigné tant de veines, ?
Il reste tellement d’obus ;
Et tant de poilus ;
Tous les armistices, les trêves ;
N’ont été que des rêves ;
Que le temps a détruit ;
Comme autant de vie ;
Mais si la paix reste éphémère ;
Des gens encore espèrent ;
Abolir les dieux, les tyrans ;
Et tous ceux qui se pensent plus grand ;
Que la plus infime particule de vie ;
Car il n’est pas dit ;
Que l’espoir ne renaîtra pas ;
Car peut-être est-il au bout des doigts.
Elouan

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Poème en Phonétique

dɑ̃z- œ̃ sεʁkœj dɔʁe,
ʁəpozə œ̃ mɔʁ,
œ̃n- otʁə ɑ̃kɔʁə,
ɑ̃ maʁʃɑ̃ ɑ̃tʁə lε tɔ̃bə,
vu kɔ̃statəʁe lekatɔ̃bə,
də linepɥizablə fɔli ymεnə,
ki a deʒa sεɲe tɑ̃ də vεnə, ?
il ʁεstə tεllmɑ̃ dɔby,
e tɑ̃ də pwalys,
tus lεz- aʁmistisə, lε tʁεvə,
nɔ̃ ete kə dε ʁεvə,
kə lə tɑ̃z- a detʁɥi,
kɔmə otɑ̃ də vi,
mε si la pε ʁεstə efemεʁə,
dε ʒɑ̃z- ɑ̃kɔʁə εspεʁe,
abɔliʁ lε djø, lε tiʁɑ̃,
e tus sø ki sə pɑ̃se plys ɡʁɑ̃,
kə la plysz- ɛ̃fimə paʁtikylə də vi,
kaʁ il nε pa di,
kə lεspwaʁ nə ʁənεtʁa pa,
kaʁ pø tεtʁə εt- il o bu dε dwa.