Poeme : Un Lever Ponctuel

D’ abord une lueur bleutée
Déchire l’ obscurité,
Première victoire du lever
Sur la ténébreuse armée.

Les derniers cris
Des rapaces de nuit
Regagnant leurs nids,
Accompagnent le noir repli.

Aussitôt remplacés
Par le vacarme enchanté
De l’ orchestre indiscipliné
Des oiseaux affamés.

Le rose a remplacé
Le bleu sur l’ horizon éloigné,
Préparant l’ arrivée
De l’ astre espéré !

Discrètement, le jour s’ est installé.
Les ombres semblant menacer
Une nature apeurée
Ont repris leurs visages familiers.

Quelques nuages isolés
Semblent se regrouper
Pour mieux patrouiller
Sur la céleste immensité.

Les oiseaux se sont calmés.
Seuls retentissent les cris guerriers
Des espèces marines en bordée
En route vers leurs quartiers

Le calme s’ est installé
Comme une salle disciplinée
Espérant l’ arrivée
D’. un artiste réputé.

C’ est une nature apaisée
Qui attend le ponctuel lever
Du soleil déjà musclé
En ce début d’été.

dabɔʁ ynə lɥœʁ bløte
deʃiʁə lɔpskyʁite,
pʁəmjεʁə viktwaʁə dy ləve
syʁ la tenebʁøzə aʁme.

lε dεʁnje kʁi
dε ʁapasə də nɥi
ʁəɡaɲɑ̃ lœʁ nid,
akɔ̃paɲe lə nwaʁ ʁəpli.

osito ʁɑ̃plase
paʁ lə vakaʁmə ɑ̃ʃɑ̃te
də lɔʁkεstʁə ɛ̃disipline
dεz- wazoz- afame.

lə ʁozə a ʁɑ̃plase
lə blø syʁ lɔʁizɔ̃ elwaɲe,
pʁepaʁɑ̃ laʁive
də lastʁə εspeʁe !

diskʁεtəmɑ̃, lə ʒuʁ sεt- ɛ̃stale.
lεz- ɔ̃bʁə- sɑ̃blɑ̃ mənase
ynə natyʁə apəʁe
ɔ̃ ʁəpʁi lœʁ vizaʒə familje.

kεlk nɥaʒəz- izɔle
sɑ̃ble sə ʁəɡʁupe
puʁ mjø patʁuje
syʁ la selεstə imɑ̃site.

lεz- wazo sə sɔ̃ kalme.
səl ʁətɑ̃tise lε kʁi ɡeʁje
dεz- εspεsə maʁinəz- ɑ̃ bɔʁde
ɑ̃ ʁutə vεʁ lœʁ kaʁtje

lə kalmə sεt- ɛ̃stale
kɔmə ynə salə disipline
εspeʁɑ̃ laʁive
d. œ̃n- aʁtistə ʁepyte.

sεt- ynə natyʁə apεze
ki atɑ̃ lə pɔ̃ktɥεl ləve
dy sɔlεj deʒa myskle
ɑ̃ sə deby dete.