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Texte : Les Maitres De Se Monde



Les Maitres De Se Monde

Là où l’humanité vit le jour, l’espoir s’éleva avec l’idéal, comme une promesse dans l’aube naissante.

Mais les dés furent jetés par des mains avides, et les maîtres choisirent le fer, délaissant la lumière.

L’idéal fut trahi, ignoré, abandonné. Aveuglés par leurs propres visions, ils s’en détournèrent.

Les maîtres du monde se déchaînèrent contre leur propre royaume, oubliant la volonté de leur espèce et se perdant eux-mêmes.

Leurs créations devinrent des fléaux, prêtes à consumer ce monde qu’ils avaient bâti.

Et lorsque le monde chancella par leur propre folie, la faucheuse s’approcha, silencieuse et patiente.

D’un coup de sa faux sanglante, la panique humaine s’installa.

Et ce n’est qu’au bord des ténèbres que les maîtres du monde s’unirent enfin,

face à la faucheuse, subissant les conséquences de leurs propres engendrements.
Ev_Drmx

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Poème en Phonétique

la u lymanite vit lə ʒuʁ, lεspwaʁ seləva avεk lideal, kɔmə ynə pʁɔmεsə dɑ̃ lobə nεsɑ̃tə.

mε lε des fyʁe ʒəte paʁ dε mɛ̃z- avidə, e lε mεtʁə- ʃwaziʁe lə fεʁ, delεsɑ̃ la lymjεʁə.

lideal fy tʁai, iɲɔʁe, abɑ̃dɔne. avøɡle paʁ lœʁ pʁɔpʁə- vizjɔ̃, il sɑ̃ detuʁnεʁe.

lε mεtʁə- dy mɔ̃də sə deʃεnεʁe kɔ̃tʁə lœʁ pʁɔpʁə ʁwajomə, ubljɑ̃ la vɔlɔ̃te də lœʁ εspεsə e sə pεʁdɑ̃ ø mεmə.

lœʁ kʁeasjɔ̃ dəvɛ̃ʁe dε fleo, pʁεtəz- a kɔ̃syme sə mɔ̃də kilz- avε bati.

e lɔʁskə lə mɔ̃də ʃɑ̃sεlla paʁ lœʁ pʁɔpʁə fɔli, la foʃøzə sapʁoʃa, silɑ̃sjøzə e pasjɑ̃tə.

dœ̃ ku də sa fo sɑ̃ɡlɑ̃tə, la panikə ymεnə sɛ̃stala.

e sə nε ko bɔʁ dε tenεbʁə- kə lε mεtʁə- dy mɔ̃də syniʁe ɑ̃fɛ̃,

fasə a la foʃøzə, sybisɑ̃ lε kɔ̃sekɑ̃sə də lœʁ pʁɔpʁəz- ɑ̃ʒɑ̃dʁəmɑ̃.