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Poeme : Les Amants Morts



Les Amants Morts

Par tant de mots, et de sourires
Ils se sont condamnés à mourir
Au silence d’une seule histoire,
Qui ne peut plus s’apercevoir.

Et, ils ont déposé leurs frissons
Qui s’emportent en des raisons
Sur des fleurs d’un autre temps,
Pour s’espérer déjà, aux vents

Qui se sont regardés, en larmes
Dans des songes et des charmes
Soupirés. Ils s’en sont éloignés,
Leurs mains restées résignées

Aux bords de ces lèvres fanées,
Que des baisers ont abandonnés
Ils se sont éperdus ici lentement
S’oubliant de leurs deux enfants

Et à jamais, ils se sont endormis
Sous des chœurs en une mélodie
Qui s’entend, à la sombre étoile
D’un amour que le Ciel dévoile.
Fab, Kristell

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Poème en Phonétique

paʁ tɑ̃ də mo, e də suʁiʁə
il sə sɔ̃ kɔ̃damnez- a muʁiʁ
o silɑ̃sə dynə sələ istwaʁə,
ki nə pø plys sapεʁsəvwaʁ.

e, ilz- ɔ̃ depoze lœʁ fʁisɔ̃
ki sɑ̃pɔʁte ɑ̃ dε ʁεzɔ̃
syʁ dε flœʁ dœ̃n- otʁə tɑ̃,
puʁ sεspeʁe deʒa, o vɑ̃

ki sə sɔ̃ ʁəɡaʁde, ɑ̃ laʁmə
dɑ̃ dε sɔ̃ʒəz- e dε ʃaʁmə
supiʁe. il sɑ̃ sɔ̃t- elwaɲe,
lœʁ mɛ̃ ʁεste ʁeziɲe

o bɔʁd də sε lεvʁə- fane,
kə dε bεzez- ɔ̃ abɑ̃dɔne
il sə sɔ̃t- epεʁdysz- isi lɑ̃təmɑ̃
subljɑ̃ də lœʁ døz- ɑ̃fɑ̃

e a ʒamε, il sə sɔ̃t- ɑ̃dɔʁmi
su dε ʃœʁz- ɑ̃n- ynə melɔdi
ki sɑ̃tɑ̃, a la sɔ̃bʁə etwalə
dœ̃n- amuʁ kə lə sjεl devwalə.