Poeme : La Plus Douce Fillette

Elle est comblé l’enfant,
La charmante jeunesse,
Quand elle voit son chant
S’abreuver d’allégresse.
Car de son cœur mourant
Est banni la liesse.

La pauvre est condamné
Par ses tissus pourri.
Et ses êtres aimés
Voient s’évader la vie
De ce corps nécroser
A la lente agonie.

Tous, ils la pleureront,
Regrettant l’antérieur,
Le temps du biberon.
Mais toute leurs douleurs
Jamais ne suffiront
A apaiser leurs cœurs.

L’enfant sous le trépas
A succombé souffrante.
Et elle les tuera,
Par sa mort torturante.
Car la belle avouera,
Qu’elle était comme amante.

La plus douce fillette…

εllə ε kɔ̃ble lɑ̃fɑ̃,
la ʃaʁmɑ̃tə ʒənεsə,
kɑ̃t- εllə vwa sɔ̃ ʃɑ̃
sabʁəve daleɡʁεsə.
kaʁ də sɔ̃ kœʁ muʁɑ̃
ε bani la ljεsə.

la povʁə ε kɔ̃damne
paʁ sε tisys puʁʁi.
e sεz- εtʁəz- εme
vwae sevade la vi
də sə kɔʁ nekʁoze
a la lɑ̃tə aɡɔni.

tus, il la pləʁəʁɔ̃,
ʁəɡʁεtɑ̃ lɑ̃teʁjœʁ,
lə tɑ̃ dy bibəʁɔ̃.
mε tutə lœʁ dulœʁ
ʒamε nə syfiʁɔ̃
a apεze lœʁ kœʁ.

lɑ̃fɑ̃ su lə tʁepa
a sykɔ̃be sufʁɑ̃tə.
e εllə lε tɥəʁa,
paʁ sa mɔʁ tɔʁtyʁɑ̃tə.
kaʁ la bεllə avuəʁa,
kεllə etε kɔmə amɑ̃tə.

la plys dusə fijεtə…