Poeme : Rencontre Avec Joe Black
A Propos
Comme le titre l’indique et qui fait référence au film « rencontre avec Joe Black », ce texte est l’éloge au rassemblement des couples séparés par la mort.
Rencontre Avec Joe Black
J’ai rêvé de vous, d’odeurs si légères,
J’ai déposé là sur les étagères,
Tous les hortensias grimpants de nos vies,
Et nous dormirons de nos jeux d’esprits.
Plus rien de rose, des bleus de nos vies,
Tous deux allongés pour l’éternité,
Des divans de poussières pour l’envie,
D’un dernier adieu d’infidélité.
J’ai usé la corde de ton flambeau,
Dans nos vieux miroirs d’un si noir corbeau,
Oh, triste lumière inerte à jamais ;
Et viendra le temps de la rédemption,
Et viendra ternir mon âme à jamais,
Tous deux étendus sur des lits profonds.
J’ai déposé là sur les étagères,
Tous les hortensias grimpants de nos vies,
Et nous dormirons de nos jeux d’esprits.
Plus rien de rose, des bleus de nos vies,
Tous deux allongés pour l’éternité,
Des divans de poussières pour l’envie,
D’un dernier adieu d’infidélité.
J’ai usé la corde de ton flambeau,
Dans nos vieux miroirs d’un si noir corbeau,
Oh, triste lumière inerte à jamais ;
Et viendra le temps de la rédemption,
Et viendra ternir mon âme à jamais,
Tous deux étendus sur des lits profonds.
Patrice Merelle
PostScriptum
© Patrice Merelle 2013
Dans la première strophe, nous avançons sur le terrain exquis des fleurs sur les tombeaux,
La seconde strophe amène la réflexion de l’infidélité de la vie vis-à-vis de la mort,
Les deux tercets suivants sont basés sur la mélancolie du temps, de l’usure et de la solitude du dernier vivant.
Les deux derniers vers délivrent l’espoir du vivant de retrouver son âme sœur après une éternité de solitude.
Pour mettre un commentaire
Poème en Phonétique
ʒε ʁεve də vu, dɔdœʁ si leʒεʁə,
ʒε depoze la syʁ lεz- etaʒεʁə,
tus lεz- ɔʁtɑ̃sja ɡʁɛ̃pɑ̃ də no vi,
e nu dɔʁmiʁɔ̃ də no ʒø dεspʁi.
plys ʁjɛ̃ də ʁozə, dε bløs də no vi,
tus døz- alɔ̃ʒe puʁ letεʁnite,
dε divɑ̃ də pusjεʁə puʁ lɑ̃vi,
dœ̃ dεʁnje adjø dɛ̃fidelite.
ʒε yze la kɔʁdə də tɔ̃ flɑ̃bo,
dɑ̃ no vjø miʁwaʁ dœ̃ si nwaʁ kɔʁbo,
ɔ, tʁistə lymjεʁə inεʁtə a ʒamε,
e vjɛ̃dʁa lə tɑ̃ də la ʁedɑ̃psjɔ̃,
e vjɛ̃dʁa tεʁniʁ mɔ̃n- amə a ʒamε,
tus døz- etɑ̃dys syʁ dε li pʁɔfɔ̃.
ʒε depoze la syʁ lεz- etaʒεʁə,
tus lεz- ɔʁtɑ̃sja ɡʁɛ̃pɑ̃ də no vi,
e nu dɔʁmiʁɔ̃ də no ʒø dεspʁi.
plys ʁjɛ̃ də ʁozə, dε bløs də no vi,
tus døz- alɔ̃ʒe puʁ letεʁnite,
dε divɑ̃ də pusjεʁə puʁ lɑ̃vi,
dœ̃ dεʁnje adjø dɛ̃fidelite.
ʒε yze la kɔʁdə də tɔ̃ flɑ̃bo,
dɑ̃ no vjø miʁwaʁ dœ̃ si nwaʁ kɔʁbo,
ɔ, tʁistə lymjεʁə inεʁtə a ʒamε,
e vjɛ̃dʁa lə tɑ̃ də la ʁedɑ̃psjɔ̃,
e vjɛ̃dʁa tεʁniʁ mɔ̃n- amə a ʒamε,
tus døz- etɑ̃dys syʁ dε li pʁɔfɔ̃.