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Poeme : A Force De Toujours Vouloir Tout Éclairer



A Force De Toujours Vouloir Tout Éclairer

A force de toujours vouloir tout éclairer
A la lumière crue, néons artificiels,
On croit pouvoir un jour décrypter les secrets,
Mais ils ne font que fuir, cherchant un nouveau ciel.

Un vrai ciel naturel avec du vent, bien frais.
De la vraie lumière qui crée (c’est essentiel) ,
Des recoins naturels d’ombre, pour les discrets.
Des coins loin du progrès, loin aussi d’Ezéchiel.

L’intelligence humaine est bien trop limitée,
Quand elle croit découvrir, en fait elle falsifie.
Regardons ce qu’elle a fait du mot liberté.

Alors je ne l’écoute pas et ne me fie
Qu’aux signes que le hasard (ou Dieu ? ) fait tinter
A l’extérieur des chemins tracés. Et je fuis.

Dargentat
Matthieu.dargentat

PostScriptum

Pour ceux qui l’avaient lu avant ce commentaire : j’avais oublié un mot… : -)


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Poème en Phonétique

a fɔʁsə də tuʒuʁ vulwaʁ tut- eklεʁe
a la lymjεʁə kʁy, neɔ̃z- aʁtifisjεl,
ɔ̃ kʁwa puvwaʁ œ̃ ʒuʁ dekʁipte lε sεkʁε,
mεz- il nə fɔ̃ kə fɥiʁ, ʃεʁʃɑ̃ œ̃ nuvo sjεl.

œ̃ vʁε sjεl natyʁεl avεk dy vɑ̃, bjɛ̃ fʁε.
də la vʁε lymjεʁə ki kʁeə (sεt- esɑ̃sjəl) ,
dε ʁəkwɛ̃ natyʁεl dɔ̃bʁə, puʁ lε diskʁε.
dε kwɛ̃ lwɛ̃ dy pʁɔɡʁε, lwɛ̃ osi dəzeʃjεl.

lɛ̃tεlliʒɑ̃sə ymεnə ε bjɛ̃ tʁo limite,
kɑ̃t- εllə kʁwa dekuvʁiʁ, ɑ̃ fε εllə falsifi.
ʁəɡaʁdɔ̃ sə kεllə a fε dy mo libεʁte.

alɔʁ ʒə nə lekutə pa e nə mə fi
ko siɲə kə lə-azaʁd (u djø ? ) fε tɛ̃te
a lεksteʁjœʁ dε ʃəmɛ̃ tʁase. e ʒə fɥi.

daʁʒɑ̃ta