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Poeme : L’ombre De La Guerre



L’ombre De La Guerre

La ville était mouvementée et calme,
Au ciel, montaient les blanches âmes.
Les démons criaient de joie : Victoire ! Victoire !
Et les ombres qui respiraient encore s’écriaient : A Dieu la gloire !

Les rues étaient orphelines,
Les quartiers contemplaient leur spleen.
Les maisons démembrées, désolées,
Pleuraient les morts qui près d’eux inanimés.

La nature qui était jadis pleine de vie,
Souriante, heureuse, luttait pour sa survie.
L’ombre de la Mort sur le paysage s’amplifiait,
Et, les bêtes sans défense gémissaient.

L’Apocalypse avant l’heure faisait apparition,
Les cieux inertes étaient sans consolation.
La Durée, fille du Temps, doucement traînait les pas,
Blessée, elle conduisait le cortège au Trépas.

La guerre, monstre plus effrayante que l’hydre puissant,
Pleurait quand il vit un enfant pleurant sa maman.
La Mort qui se réjouissait lorsqu’il recevait nouvel ami,
S’attristait lorsque vers lui il vit venir le peuple démuni.

La Vie, la Liberté, la Paix, l’Amour et le Bonheur,
Tous ensemble, entamaient un thrène¹ en pleure :
« Lorsqu’un individu, un peuple ou une Nation agonise,
C’est le destin de toute l’humanité qui se brise. »
____

- Un thrène : lamentation funèbre, chantée lors des funérailles, particulièrement à l’époque archaïque grecque.

By : Noumark wilfred Kamenan
Noumarks.kams.7

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Poème en Phonétique

la vilə etε muvəmɑ̃te e kalmə,
o sjεl, mɔ̃tε lε blɑ̃ʃəz- amə.
lε demɔ̃ kʁjε də ʒwa : viktwaʁə ! viktwaʁə !
e lεz- ɔ̃bʁə- ki ʁεspiʁε ɑ̃kɔʁə sekʁjε : a djø la ɡlwaʁə !

lε ʁyz- etε ɔʁfəlinə,
lε kaʁtje kɔ̃tɑ̃plε lœʁ splin.
lε mεzɔ̃ demɑ̃bʁe, dezɔle,
pləʁε lε mɔʁ ki pʁε døz- inanime.

la natyʁə ki etε ʒadi plεnə də vi,
suʁjɑ̃tə, œʁøzə, lytε puʁ sa syʁvi.
lɔ̃bʁə də la mɔʁ syʁ lə pεizaʒə sɑ̃plifjε,
e, lε bεtə sɑ̃ defɑ̃sə ʒemisε.

lapɔkalipsə avɑ̃ lœʁ fəzε apaʁisjɔ̃,
lε sjøz- inεʁtəz- etε sɑ̃ kɔ̃sɔlasjɔ̃.
la dyʁe, fijə dy tɑ̃, dusəmɑ̃ tʁεnε lε pa,
blese, εllə kɔ̃dɥizε lə kɔʁtεʒə o tʁepa.

la ɡeʁə, mɔ̃stʁə plysz- efʁεjɑ̃tə kə lidʁə pɥisɑ̃,
pləʁε kɑ̃t- il vit œ̃n- ɑ̃fɑ̃ pləʁɑ̃ sa mamɑ̃.
la mɔʁ ki sə ʁeʒuisε lɔʁskil ʁəsəvε nuvεl ami,
satʁistε lɔʁskə vεʁ lɥi il vit vəniʁ lə pəplə demyni.

la vi, la libεʁte, la pε, lamuʁ e lə bɔnœʁ,
tusz- ɑ̃sɑ̃blə, ɑ̃tamε œ̃ tʁεnə ɑ̃ plœʁə :
« lɔʁskœ̃n- ɛ̃dividy, œ̃ pəplə u ynə nasjɔ̃ aɡɔnizə,
sε lə dεstɛ̃ də tutə lymanite ki sə bʁizə. »
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe

œ̃ tʁεnə : lamɑ̃tasjɔ̃ fynεbʁə, ʃɑ̃te lɔʁ dε fyneʁajə, paʁtikyljεʁəmɑ̃ a lepɔkə aʁʃajkə ɡʁεk.

bi : numaʁk wilfʁεd kamənɑ̃