Poeme : Été

Voici l’été ! Le matin tout chante, tout resplendie,
Le zéphyr, sur les arbres joue sa mélodie.
Les oiseaux, les fleurs, les animaux, tous contemplent
La scène du matin où le jour nait dans le ciel, son temple.

Il est midi. Ouf, il fait si chaud !
L’astre rougeâtre déchainé sur le dos
Court vers les rivières, se réchauffer dans les eaux,
Et nourrir affamés les grands flots.

Que le jour est long ! Et les ombres si loin !
Ils se sont invitées chez des étrangers ;
Peut-être qu’ils seront mieux loger
Qu’ici où l’on ne désir que lumière, seul bien.

Et quand ils reviennent dans leur convoie,
Accompagnées de lumineuses dames scintillantes
Les amoureux, les enfants élèvent leur voix :
-Vous revoilà, vous la reine des nuits éclatantes !

vwasi lete ! lə matɛ̃ tu ʃɑ̃tə, tu ʁεsplɑ̃di,
lə zefiʁ, syʁ lεz- aʁbʁə- ʒu sa melɔdi.
lεz- wazo, lε flœʁ, lεz- animo, tus kɔ̃tɑ̃ple
la sεnə dy matɛ̃ u lə ʒuʁ nε dɑ̃ lə sjεl, sɔ̃ tɑ̃plə.

il ε midi. uf, il fε si ʃo !
lastʁə ʁuʒatʁə deʃεne syʁ lə do
kuʁ vεʁ lε ʁivjεʁə, sə ʁeʃofe dɑ̃ lεz- o,
e nuʁʁiʁ afame lε ɡʁɑ̃ flo.

kə lə ʒuʁ ε lɔ̃ ! e lεz- ɔ̃bʁə- si lwɛ̃ !
il sə sɔ̃t- ɛ̃vite ʃe dεz- etʁɑ̃ʒe,
pø tεtʁə kil səʁɔ̃ mjø lɔʒe
kisi u lɔ̃ nə deziʁ kə lymjεʁə, səl bjɛ̃.

e kɑ̃t- il ʁəvjεne dɑ̃ lœʁ kɔ̃vwa,
akɔ̃paɲe də lyminøzə damə sɛ̃tijɑ̃tə
lεz- amuʁø, lεz- ɑ̃fɑ̃z- elεve lœʁ vwa :
vu ʁəvwala, vu la ʁεnə dε nɥiz- eklatɑ̃tə !