Poeme : Ses Yeux Verts (Rondeau)

Ses yeux verts vous livrent son rire,
Il enfièvre, comme il m’inspire,
Irrésistible cavalier !
Mes yeux le voient en chevalier…
Croyez vous que l’amour chavire ?

Automne fauve du délire,
Octobre, vais je te maudire ?
Je déteste ton sablier… !
Ses yeux verts…

Souvenirs restent mon empire,
Mon esprit voudrait les médire,
Je rendrai bien mon tablier…
Cependant comment l’oublier ?
Quand l’âme pleure, le désire !
Ses yeux verts…

sεz- iø vεʁ vu livʁe sɔ̃ ʁiʁə,
il ɑ̃fjεvʁə, kɔmə il mɛ̃spiʁə,
iʁezistiblə kavalje !
mεz- iø lə vwae ɑ̃ ʃəvalje…
kʁwaje vu kə lamuʁ ʃaviʁə ?

otɔmnə fovə dy deliʁə,
ɔktɔbʁə, vε ʒə tə modiʁə ?
ʒə detεstə tɔ̃ sablje… !
sεz- iø vεʁ…

suvəniʁ ʁεste mɔ̃n- ɑ̃piʁə,
mɔ̃n- εspʁi vudʁε lε mediʁə,
ʒə ʁɑ̃dʁε bjɛ̃ mɔ̃ tablje…
səpɑ̃dɑ̃ kɔmɑ̃ lublje ?
kɑ̃ lamə plœʁə, lə deziʁə !
sεz- iø vεʁ…