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Poeme : Epistolaire



Epistolaire

Toutes ces courbes assemblées
M’aident à m’exprimer
J’avoue à demi mots
Le fond de mes pensées

Je peux les communiquer
Sans pour autant les jeter
Parfois elles éraflent le cœur
Parfois elles pansent ses douleurs

Silence est sérénité
Mais silence est aussi anxiété
Et pour les différencier
Sers-toi de ce papier

Tu y inscriras un fragment de ton esprit
Que tu aurais de toute façon perdu
Et c’est là la magie
D’éviter l’oubli absolu

Ces choses qu’on n’avoue pas
Qui ne captivent généralement pas
S’accordent à tes sentiments
Pour faire jaillir les scintillements

Ce que tu disais
Autrefois, a été ignoré
Pour qui se prennent-ils
À exiger leur conformité ?

Manipule ces courbes fines
Pour piéger autrui dans le spleen
Toutes ces lignes dont il s’est moqué
Finiront par le captiver
Funniestsoss50

PostScriptum

15/09/2023 20 : 56

Les courbes ici font référence à ma préférence pour m’exprimer en écrit, ainsi qu’à mon exutoire : la peinture, le dessin
Notre malheur est souvent ignoré, mais une fois stylisé tout le monde daigne le regarder, voire même s’y intéresser ! !


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Poème en Phonétique

tutə sε kuʁbəz- asɑ̃ble
mεde a mεkspʁime
ʒavu a dəmi mo
lə fɔ̃ də mε pɑ̃se

ʒə pø lε kɔmynike
sɑ̃ puʁ otɑ̃ lε ʒəte
paʁfwaz- εlləz- eʁafle lə kœʁ
paʁfwaz- εllə pɑ̃se sε dulœʁ

silɑ̃sə ε seʁenite
mε silɑ̃sə εt- osi ɑ̃ksjete
e puʁ lε difeʁɑ̃sje
sεʁ twa də sə papje

ty i ɛ̃skʁiʁaz- œ̃ fʁaɡme də tɔ̃n- εspʁi
kə ty oʁε də tutə fasɔ̃ pεʁdy
e sε la la maʒi
devite lubli absɔly

sε ʃozə kɔ̃ navu pa
ki nə kaptive ʒeneʁaləmɑ̃ pa
sakɔʁde a tε sɑ̃timɑ̃
puʁ fεʁə ʒajiʁ lε sɛ̃tijmɑ̃

sə kə ty dizε
otʁəfwa, a ete iɲɔʁe
puʁ ki sə pʁεne til
a εɡziʒe lœʁ kɔ̃fɔʁmite ?

manipylə sε kuʁbə- finə
puʁ pjeʒe otʁɥi dɑ̃ lə splin
tutə sε liɲə dɔ̃ il sε mɔke
finiʁɔ̃ paʁ lə kaptive