Poème-France.com

Prose : Apercus



Apercus

Avant de s’endormir
Ils étaient encore des hommes
Enfants ils se sont réveillés
Sans savoir qui les avait bercés
Alors ils ont pleuré
Mais il était trop tard
Ils devaient obéir.

Pour l’amour de leur pays.
Ils étaient Grands
Ils parlaient à la tribune
Avec respect, devoirs
De grands hommes
Pour de grandes causes
Puis sont arrivés les petits
Qui ont crié à la même tribune
Lançant des attaques sur tout bord
La violence fut la réponse à ses bavardages
Alors la haine s’est répandue dans le pays
La confiance a finit par disparaître
Les croyances avec.

Ils s’aimaient.
Se tenaient par la main
Le soir embrassaient leurs enfants
Leurs racontaient des histoires
Faisaient l’amour
Croyaient en leur avenir
Dans la maison du bonheur.
Puis est arrivé le je
L’ égoïsme à meubler la maison
Les enfants ont pleurer
L’amour a sorti ses gants
Les insultes ont remplacé les baisers
Ils sont devenus des étrangers.

Cette époque passera
Une autre viendra
Pour que l’amour existe encore.
Guy

Pour mettre un commentaire

Poème en Phonétique

avɑ̃ də sɑ̃dɔʁmiʁ
ilz- etε ɑ̃kɔʁə dεz- ɔmə
ɑ̃fɑ̃z- il sə sɔ̃ ʁevεje
sɑ̃ savwaʁ ki lεz- avε bεʁse
alɔʁz- ilz- ɔ̃ pləʁe
mεz- il etε tʁo taʁ
il dəvε ɔbeiʁ.

puʁ lamuʁ də lœʁ pεi.
ilz- etε ɡʁɑ̃
il paʁlε a la tʁibynə
avεk ʁεspε, dəvwaʁ
də ɡʁɑ̃z- ɔmə
puʁ də ɡʁɑ̃də kozə
pɥi sɔ̃t- aʁive lε pəti
ki ɔ̃ kʁje a la mεmə tʁibynə
lɑ̃sɑ̃ dεz- atak syʁ tu bɔʁ
la vjɔlɑ̃sə fy la ʁepɔ̃sə a sε bavaʁdaʒə
alɔʁ la-εnə sε ʁepɑ̃dɥ dɑ̃ lə pεi
la kɔ̃fjɑ̃sə a fini paʁ dispaʁεtʁə
lε kʁwajɑ̃səz- avεk.

il sεmε.
sə tənε paʁ la mɛ̃
lə swaʁ ɑ̃bʁasε lœʁz- ɑ̃fɑ̃
lœʁ ʁakɔ̃tε dεz- istwaʁə
fəzε lamuʁ
kʁwajε ɑ̃ lœʁ avəniʁ
dɑ̃ la mεzɔ̃ dy bɔnœʁ.
pɥiz- εt- aʁive lə ʒə
leɡɔismə a məble la mεzɔ̃
lεz- ɑ̃fɑ̃z- ɔ̃ pləʁe
lamuʁ a sɔʁti sε ɡɑ̃
lεz- ɛ̃syltəz- ɔ̃ ʁɑ̃plase lε bεze
il sɔ̃ dəvənys dεz- etʁɑ̃ʒe.

sεtə epɔkə pasəʁa
ynə otʁə vjɛ̃dʁa
puʁ kə lamuʁ εɡzistə ɑ̃kɔʁə.