Prose : Sixiéme Sens
Sixiéme Sens
J’ai vu des cavaliers de cendre
Galoper sur des plages vermillon,
Au large de mondes en lévitation.
J’ai vu des murmures rares
devenus complaintes à peine audibles,
dans la marge de la Divine Comédie.
J’ai vu des voiliers azur
Miroitant sur l’océan de demain,
Peuplé de gorgones téméraires.
J’ai vu des cygnes noirs
S’envoler dans le ciel calligraphe,
Pour y graver les virgules souriantes de nos noms orientaux.
J’ai vu les anneaux argentés de Saturne
Servir de couronnes aux enfants du Paradis,
Leurs lueurs aux quatre vents épelaient le verbe cru d’un au revoir.
J’ai vu des sitelles brumeuses grimper le long d’arbres savants
Dont les empreintes silencieuses, à bas bruit,
Décorent d’un givre inaltérable les balbutiements d’un vent nouveau.
J’ai vu des musiques d’espoir et entendu des aurores,
Senti des écorces miraculeuses et goûté des secrets d’arpège,
Approfondissant la réalité des lacs emmurés dans la gangue des plaines placides.
J’ai vu des animaux de feu sortir de l’horizon des chevaliers palatins,
Des réverbères de lune éclairer le chemin menant à des cornes de brume,
Semant l’odeur automnale de tes spirales, au grès de majestueux aigles marins.
J’ai vu des espadons bleus dériver en espoir d’outre- mer
Vers le rayon vert d’un lagon riche en coraux espiègles,
Prophètes rouges au chevet d’une marée invisible
J’ai vu des torches d’argile deviner le sens de mots verts
Écrits en lettres de fougère sur l’étalon des barges indécises,
Elles traversaient le Styx en égrainant les psaumes de l’aube,
J’ai vu des cités fauves silencieusement endormies
À l’ombre de Sphinx radieux, ceux-là connaissent la dureté des épreuves,
Traversées par les premiers insectes de ces mondes exigeants.
J’ai vu des escales désirées où se dissimulent les messages ténus
De voyageurs solitaires venus des étoiles,
Ceux-là connaissent la lumière des mondes en gésine.
J’ai vu des symboles d’oiseaux sur les murs des cités invisibles,
Dans leurs rues de rossignol,
Pépient les enfants indigo qui sauront te guider vers l’alpha enneigé de ton âme.
J’ai vu des musiciens argentins
Posant pour des photographes lunaires,
Compilant les souvenirs de l’été en albums parfumés de mémoires vives.
J’ai vu des vaisseaux fantômes venus de la nuit
Déposer sur les berges de ports désertés
leurs cargaisons de plumes d’anges.
J’ai vu des anciens en cohorte remontant le cours de fleuves jaunes,
Lisant les lignes de la main d’arcs- en- ciel mystérieux :
leurs refrains de lignite dorment dans les marais parfumés de ton nombre premier.
J’ai vu des saules devenus conscients
Rappelant leurs tribus d’une voix de jais,
Pour que le ciel crépusculaire reste une énigme.
J’ai vu de belles machines de cristal
Inventées il y a longtemps par des ingénieurs antiques,
Se diriger vers le centre de ton iris, pour y créer la surprise d’un éveil.
J’ai vu des criquets migrateurs revenir,
Des cycles lunaires s’inverser,
Des ressacs partir au large.
J’ai vu le centre discret de ton cœur
Devenir le lieu- dit des messagers
Et l’automne de la vie une musique de magiciens.
Le 4 Octobre 2025
Galoper sur des plages vermillon,
Au large de mondes en lévitation.
J’ai vu des murmures rares
devenus complaintes à peine audibles,
dans la marge de la Divine Comédie.
J’ai vu des voiliers azur
Miroitant sur l’océan de demain,
Peuplé de gorgones téméraires.
J’ai vu des cygnes noirs
S’envoler dans le ciel calligraphe,
Pour y graver les virgules souriantes de nos noms orientaux.
J’ai vu les anneaux argentés de Saturne
Servir de couronnes aux enfants du Paradis,
Leurs lueurs aux quatre vents épelaient le verbe cru d’un au revoir.
J’ai vu des sitelles brumeuses grimper le long d’arbres savants
Dont les empreintes silencieuses, à bas bruit,
Décorent d’un givre inaltérable les balbutiements d’un vent nouveau.
J’ai vu des musiques d’espoir et entendu des aurores,
Senti des écorces miraculeuses et goûté des secrets d’arpège,
Approfondissant la réalité des lacs emmurés dans la gangue des plaines placides.
J’ai vu des animaux de feu sortir de l’horizon des chevaliers palatins,
Des réverbères de lune éclairer le chemin menant à des cornes de brume,
Semant l’odeur automnale de tes spirales, au grès de majestueux aigles marins.
J’ai vu des espadons bleus dériver en espoir d’outre- mer
Vers le rayon vert d’un lagon riche en coraux espiègles,
Prophètes rouges au chevet d’une marée invisible
J’ai vu des torches d’argile deviner le sens de mots verts
Écrits en lettres de fougère sur l’étalon des barges indécises,
Elles traversaient le Styx en égrainant les psaumes de l’aube,
J’ai vu des cités fauves silencieusement endormies
À l’ombre de Sphinx radieux, ceux-là connaissent la dureté des épreuves,
Traversées par les premiers insectes de ces mondes exigeants.
J’ai vu des escales désirées où se dissimulent les messages ténus
De voyageurs solitaires venus des étoiles,
Ceux-là connaissent la lumière des mondes en gésine.
J’ai vu des symboles d’oiseaux sur les murs des cités invisibles,
Dans leurs rues de rossignol,
Pépient les enfants indigo qui sauront te guider vers l’alpha enneigé de ton âme.
J’ai vu des musiciens argentins
Posant pour des photographes lunaires,
Compilant les souvenirs de l’été en albums parfumés de mémoires vives.
J’ai vu des vaisseaux fantômes venus de la nuit
Déposer sur les berges de ports désertés
leurs cargaisons de plumes d’anges.
J’ai vu des anciens en cohorte remontant le cours de fleuves jaunes,
Lisant les lignes de la main d’arcs- en- ciel mystérieux :
leurs refrains de lignite dorment dans les marais parfumés de ton nombre premier.
J’ai vu des saules devenus conscients
Rappelant leurs tribus d’une voix de jais,
Pour que le ciel crépusculaire reste une énigme.
J’ai vu de belles machines de cristal
Inventées il y a longtemps par des ingénieurs antiques,
Se diriger vers le centre de ton iris, pour y créer la surprise d’un éveil.
J’ai vu des criquets migrateurs revenir,
Des cycles lunaires s’inverser,
Des ressacs partir au large.
J’ai vu le centre discret de ton cœur
Devenir le lieu- dit des messagers
Et l’automne de la vie une musique de magiciens.
Le 4 Octobre 2025
Gemme25
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Poème en Phonétique
ʒε vy dε kavalje də sɑ̃dʁə
ɡalɔpe syʁ dε plaʒə vεʁmijɔ̃,
o laʁʒə də mɔ̃dəz- ɑ̃ levitasjɔ̃.
ʒε vy dε myʁmyʁə ʁaʁə
dəvənys kɔ̃plɛ̃təz- a pεnə odiblə,
dɑ̃ la maʁʒə də la divinə kɔmedi.
ʒε vy dε vwaljez- azyʁ
miʁwatɑ̃ syʁ lɔseɑ̃ də dəmɛ̃,
pəple də ɡɔʁɡɔnə temeʁεʁə.
ʒε vy dε siɲə nwaʁ
sɑ̃vɔle dɑ̃ lə sjεl kaliɡʁafə,
puʁ i ɡʁave lε viʁɡylə suʁjɑ̃tə də no nɔ̃z- ɔʁjɛ̃to.
ʒε vy lεz- anoz- aʁʒɑ̃te də satyʁnə
sεʁviʁ də kuʁɔnəz- oz- ɑ̃fɑ̃ dy paʁadi,
lœʁ lɥœʁz- o katʁə vɑ̃z- epəlε lə vεʁbə kʁy dœ̃n- o ʁəvwaʁ.
ʒε vy dε sitεllə bʁymøzə ɡʁɛ̃pe lə lɔ̃ daʁbʁə- savɑ̃
dɔ̃ lεz- ɑ̃pʁɛ̃tə silɑ̃sjøzə, a ba bʁɥi,
dekɔʁe dœ̃ ʒivʁə inalteʁablə lε balbysimɑ̃ dœ̃ vɑ̃ nuvo.
ʒε vy dε myzik dεspwaʁ e ɑ̃tɑ̃dy dεz- oʁɔʁə,
sɑ̃ti dεz- ekɔʁsə- miʁakyløzəz- e ɡute dε sεkʁε daʁpεʒə,
apʁɔfɔ̃disɑ̃ la ʁealite dε lakz- ɑ̃myʁe dɑ̃ la ɡɑ̃ɡ dε plεnə plasidə.
ʒε vy dεz- animo də fø sɔʁtiʁ də lɔʁizɔ̃ dε ʃəvalje palatɛ̃,
dε ʁevεʁbεʁə də lynə eklεʁe lə ʃəmɛ̃ mənɑ̃ a dε kɔʁnə- də bʁymə,
səmɑ̃ lɔdœʁ otɔmnalə də tε spiʁalə, o ɡʁε də maʒεstɥøz- εɡlə maʁɛ̃.
ʒε vy dεz- εspadɔ̃ bløs deʁive ɑ̃n- εspwaʁ dutʁə mεʁ
vεʁ lə ʁεjɔ̃ vεʁ dœ̃ laɡɔ̃ ʁiʃə ɑ̃ kɔʁoz- εspjεɡlə,
pʁɔfεtə ʁuʒəz- o ʃəvε dynə maʁe ɛ̃viziblə
ʒε vy dε tɔʁʃə daʁʒilə dəvine lə sɑ̃s də mo vεʁ
ekʁiz- ɑ̃ lεtʁə- də fuʒεʁə syʁ letalɔ̃ dε baʁʒəz- ɛ̃desizə,
εllə tʁavεʁsε lə stiks ɑ̃n- eɡʁεnɑ̃ lε psomə də lobə,
ʒε vy dε site fovə silɑ̃sjøzəmɑ̃ ɑ̃dɔʁmi
a lɔ̃bʁə də sfɛ̃ks ʁadjø, sø la kɔnεse la dyʁəte dεz- epʁəvə,
tʁavεʁse paʁ lε pʁəmjez- ɛ̃sεktə də sε mɔ̃dəz- εɡziʒɑ̃.
ʒε vy dεz- εskalə deziʁez- u sə disimyle lε mesaʒə tenys
də vwajaʒœʁ sɔlitεʁə vənys dεz- etwalə,
sø la kɔnεse la lymjεʁə dε mɔ̃dəz- ɑ̃ ʒezinə.
ʒε vy dε sɛ̃bɔlə dwazo syʁ lε myʁ dε sitez- ɛ̃viziblə,
dɑ̃ lœʁ ʁy də ʁɔsiɲɔl,
pepje lεz- ɑ̃fɑ̃z- ɛ̃diɡo ki soʁɔ̃ tə ɡide vεʁ lalfa εnεʒe də tɔ̃n- amə.
ʒε vy dε myzisjɛ̃z- aʁʒɑ̃tɛ̃
pozɑ̃ puʁ dε fɔtɔɡʁafə lynεʁə,
kɔ̃pilɑ̃ lε suvəniʁ də lete ɑ̃n- albɔm paʁfyme də memwaʁə vivə.
ʒε vy dε vεso fɑ̃tomə vənys də la nɥi
depoze syʁ lε bεʁʒə- də pɔʁ dezεʁte
lœʁ kaʁɡεzɔ̃ də plymə dɑ̃ʒə.
ʒε vy dεz- ɑ̃sjɛ̃z- ɑ̃ kɔɔʁtə ʁəmɔ̃tɑ̃ lə kuʁ də fləvə ʒonə,
lizɑ̃ lε liɲə də la mɛ̃ daʁkz- ɑ̃ sjεl misteʁjø :
lœʁ ʁəfʁɛ̃ də liɲitə dɔʁme dɑ̃ lε maʁε paʁfyme də tɔ̃ nɔ̃bʁə pʁəmje.
ʒε vy dε solə dəvənys kɔ̃sjɑ̃
ʁapəlɑ̃ lœʁ tʁibys dynə vwa də ʒε,
puʁ kə lə sjεl kʁepyskylεʁə ʁεstə ynə eniɡmə.
ʒε vy də bεllə maʃinə də kʁistal
ɛ̃vɑ̃tez- il i a lɔ̃tɑ̃ paʁ dεz- ɛ̃ʒenjœʁz- ɑ̃tik,
sə diʁiʒe vεʁ lə sɑ̃tʁə də tɔ̃n- iʁi, puʁ i kʁee la syʁpʁizə dœ̃n- evεj.
ʒε vy dε kʁikε miɡʁatœʁ ʁəvəniʁ,
dε siklə lynεʁə sɛ̃vεʁse,
dε ʁesak paʁtiʁ o laʁʒə.
ʒε vy lə sɑ̃tʁə diskʁε də tɔ̃ kœʁ
dəvəniʁ lə ljø di dε mesaʒe
e lotɔmnə də la vi ynə myzikə də maʒisjɛ̃.
lə katʁə ɔktɔbʁə dø milə vɛ̃t- sɛ̃k
ɡalɔpe syʁ dε plaʒə vεʁmijɔ̃,
o laʁʒə də mɔ̃dəz- ɑ̃ levitasjɔ̃.
ʒε vy dε myʁmyʁə ʁaʁə
dəvənys kɔ̃plɛ̃təz- a pεnə odiblə,
dɑ̃ la maʁʒə də la divinə kɔmedi.
ʒε vy dε vwaljez- azyʁ
miʁwatɑ̃ syʁ lɔseɑ̃ də dəmɛ̃,
pəple də ɡɔʁɡɔnə temeʁεʁə.
ʒε vy dε siɲə nwaʁ
sɑ̃vɔle dɑ̃ lə sjεl kaliɡʁafə,
puʁ i ɡʁave lε viʁɡylə suʁjɑ̃tə də no nɔ̃z- ɔʁjɛ̃to.
ʒε vy lεz- anoz- aʁʒɑ̃te də satyʁnə
sεʁviʁ də kuʁɔnəz- oz- ɑ̃fɑ̃ dy paʁadi,
lœʁ lɥœʁz- o katʁə vɑ̃z- epəlε lə vεʁbə kʁy dœ̃n- o ʁəvwaʁ.
ʒε vy dε sitεllə bʁymøzə ɡʁɛ̃pe lə lɔ̃ daʁbʁə- savɑ̃
dɔ̃ lεz- ɑ̃pʁɛ̃tə silɑ̃sjøzə, a ba bʁɥi,
dekɔʁe dœ̃ ʒivʁə inalteʁablə lε balbysimɑ̃ dœ̃ vɑ̃ nuvo.
ʒε vy dε myzik dεspwaʁ e ɑ̃tɑ̃dy dεz- oʁɔʁə,
sɑ̃ti dεz- ekɔʁsə- miʁakyløzəz- e ɡute dε sεkʁε daʁpεʒə,
apʁɔfɔ̃disɑ̃ la ʁealite dε lakz- ɑ̃myʁe dɑ̃ la ɡɑ̃ɡ dε plεnə plasidə.
ʒε vy dεz- animo də fø sɔʁtiʁ də lɔʁizɔ̃ dε ʃəvalje palatɛ̃,
dε ʁevεʁbεʁə də lynə eklεʁe lə ʃəmɛ̃ mənɑ̃ a dε kɔʁnə- də bʁymə,
səmɑ̃ lɔdœʁ otɔmnalə də tε spiʁalə, o ɡʁε də maʒεstɥøz- εɡlə maʁɛ̃.
ʒε vy dεz- εspadɔ̃ bløs deʁive ɑ̃n- εspwaʁ dutʁə mεʁ
vεʁ lə ʁεjɔ̃ vεʁ dœ̃ laɡɔ̃ ʁiʃə ɑ̃ kɔʁoz- εspjεɡlə,
pʁɔfεtə ʁuʒəz- o ʃəvε dynə maʁe ɛ̃viziblə
ʒε vy dε tɔʁʃə daʁʒilə dəvine lə sɑ̃s də mo vεʁ
ekʁiz- ɑ̃ lεtʁə- də fuʒεʁə syʁ letalɔ̃ dε baʁʒəz- ɛ̃desizə,
εllə tʁavεʁsε lə stiks ɑ̃n- eɡʁεnɑ̃ lε psomə də lobə,
ʒε vy dε site fovə silɑ̃sjøzəmɑ̃ ɑ̃dɔʁmi
a lɔ̃bʁə də sfɛ̃ks ʁadjø, sø la kɔnεse la dyʁəte dεz- epʁəvə,
tʁavεʁse paʁ lε pʁəmjez- ɛ̃sεktə də sε mɔ̃dəz- εɡziʒɑ̃.
ʒε vy dεz- εskalə deziʁez- u sə disimyle lε mesaʒə tenys
də vwajaʒœʁ sɔlitεʁə vənys dεz- etwalə,
sø la kɔnεse la lymjεʁə dε mɔ̃dəz- ɑ̃ ʒezinə.
ʒε vy dε sɛ̃bɔlə dwazo syʁ lε myʁ dε sitez- ɛ̃viziblə,
dɑ̃ lœʁ ʁy də ʁɔsiɲɔl,
pepje lεz- ɑ̃fɑ̃z- ɛ̃diɡo ki soʁɔ̃ tə ɡide vεʁ lalfa εnεʒe də tɔ̃n- amə.
ʒε vy dε myzisjɛ̃z- aʁʒɑ̃tɛ̃
pozɑ̃ puʁ dε fɔtɔɡʁafə lynεʁə,
kɔ̃pilɑ̃ lε suvəniʁ də lete ɑ̃n- albɔm paʁfyme də memwaʁə vivə.
ʒε vy dε vεso fɑ̃tomə vənys də la nɥi
depoze syʁ lε bεʁʒə- də pɔʁ dezεʁte
lœʁ kaʁɡεzɔ̃ də plymə dɑ̃ʒə.
ʒε vy dεz- ɑ̃sjɛ̃z- ɑ̃ kɔɔʁtə ʁəmɔ̃tɑ̃ lə kuʁ də fləvə ʒonə,
lizɑ̃ lε liɲə də la mɛ̃ daʁkz- ɑ̃ sjεl misteʁjø :
lœʁ ʁəfʁɛ̃ də liɲitə dɔʁme dɑ̃ lε maʁε paʁfyme də tɔ̃ nɔ̃bʁə pʁəmje.
ʒε vy dε solə dəvənys kɔ̃sjɑ̃
ʁapəlɑ̃ lœʁ tʁibys dynə vwa də ʒε,
puʁ kə lə sjεl kʁepyskylεʁə ʁεstə ynə eniɡmə.
ʒε vy də bεllə maʃinə də kʁistal
ɛ̃vɑ̃tez- il i a lɔ̃tɑ̃ paʁ dεz- ɛ̃ʒenjœʁz- ɑ̃tik,
sə diʁiʒe vεʁ lə sɑ̃tʁə də tɔ̃n- iʁi, puʁ i kʁee la syʁpʁizə dœ̃n- evεj.
ʒε vy dε kʁikε miɡʁatœʁ ʁəvəniʁ,
dε siklə lynεʁə sɛ̃vεʁse,
dε ʁesak paʁtiʁ o laʁʒə.
ʒε vy lə sɑ̃tʁə diskʁε də tɔ̃ kœʁ
dəvəniʁ lə ljø di dε mesaʒe
e lotɔmnə də la vi ynə myzikə də maʒisjɛ̃.
lə katʁə ɔktɔbʁə dø milə vɛ̃t- sɛ̃k