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Poeme : Les Poisons Sociaux



Les Poisons Sociaux

Pendant les révoltes ou les révolutions,
Les peuples crient, hurlent pour acquérir des droits,
Celui de s’exprimer, donner son opinion
En toute liberté est inscrit dans les lois.

De tout temps les pamphlets, même satiriques,
Ont toujours existé qu’ils soient bons ou mauvais,
Justes ou injustes, lançant des critiques,
Ils donnent à penser parfois à innover.

Tous les nouveaux moyens de communication,
Hélas, se remplissent de textes assassins,
Règnent l’invective, fausses accusations,
Déchets d’écritures, commentaires malsains.

Ce qui devait créer de nouveaux liens sociaux,
Est en fait un égout immonde et nocif,
Il charrie l’opprobre tel un noir caniveau,
Sans légitimité il persécute à vif.

Ce pouvoir de nuire, torturer, menacer,
Sinistrement suivi par les condamnations,
Ces lâches et couards, anonymes lassés
D’injurier, calomnier, infligent des sanctions.

Les sentences tombent issues de tribunaux,
Qui sont vides d’avocats, sans jury ni juré,
Ils s’exemptent des lois, mais fiers de leurs propos,
Composés de juges tous autoproclamés.

Ces bourreaux parjures aux nuisances masquées,
Pourvus d’un intellect répugnant et toxique,
N’engendrent que troubles par leur nocivité,
Leurs poisons répandus noient les républiques.
Gp

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Poème en Phonétique

pɑ̃dɑ̃ lε ʁevɔltəz- u lε ʁevɔlysjɔ̃,
lε pəplə kʁje, yʁle puʁ akeʁiʁ dε dʁwa,
səlɥi də sεkspʁime, dɔne sɔ̃n- ɔpinjɔ̃
ɑ̃ tutə libεʁte εt- ɛ̃skʁi dɑ̃ lε lwa.

də tu tɑ̃ lε pɑ̃flε, mεmə satiʁik,
ɔ̃ tuʒuʁz- εɡziste kil swae bɔ̃z- u movε,
ʒystəz- u ɛ̃ʒystə, lɑ̃sɑ̃ dε kʁitik,
il dɔne a pɑ̃se paʁfwaz- a inɔve.

tus lε nuvo mwajɛ̃ də kɔmynikasjɔ̃,
ela, sə ʁɑ̃plise də tεkstəz- asasɛ̃,
ʁεɲe lɛ̃vεktivə, fosəz- akyzasjɔ̃,
deʃε dekʁityʁə, kɔmɑ̃tεʁə malsɛ̃.

sə ki dəvε kʁee də nuvo ljɛ̃ sɔsjo,
εt- ɑ̃ fε œ̃n- eɡu imɔ̃də e nɔsif,
il ʃaʁi lɔpʁɔbʁə tεl œ̃ nwaʁ kanivo,
sɑ̃ leʒitimite il pεʁsekytə a vif.

sə puvwaʁ də nɥiʁə, tɔʁtyʁe, mənase,
sinistʁəmɑ̃ sɥivi paʁ lε kɔ̃damnasjɔ̃,
sε laʃəz- e kuaʁd, anɔnimə lase
dɛ̃ʒyʁje, kalɔmnje, ɛ̃fliʒe dε sɑ̃ksjɔ̃.

lε sɑ̃tɑ̃sə tɔ̃be isɥ də tʁibyno,
ki sɔ̃ vidə davɔka, sɑ̃ ʒyʁi ni ʒyʁe,
il sεɡzɑ̃pte dε lwa, mε fje də lœʁ pʁɔpo,
kɔ̃poze də ʒyʒə tusz- otɔpʁɔklame.

sε buʁʁo paʁʒyʁəz- o nɥizɑ̃sə maske,
puʁvys dœ̃n- ɛ̃tεllεkt ʁepyɲɑ̃ e tɔksikə,
nɑ̃ʒɑ̃dʁe kə tʁublə paʁ lœʁ nɔsivite,
lœʁ pwazɔ̃ ʁepɑ̃dys nwae lε ʁepyblik.