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Poeme : L’obscure Immobilière



A Propos

Je décris dans ce poème, pas tellement parodique, l’existence de villes, cités, agglomération où l’Immobilière s’est accaparé de tout ce qui était possible de rafler. Il n’y a dans ces lieux aucun ou quasi aucun sens de l’urbanisme. On n’y a pas vu le plaisir que l’on devait accorder, à l’homme qui y habite.

L’obscure Immobilière

L’ Obscure Immobilière
Poème parodique… ?

Depuis des lustres l’Immobilière
Lance ses rapaces et ses auxiliaires
Zieuter les terrains sans bétonnière
Ou zieuter d’autres choses foncières

Des pâtis, des prés, des taillis reculent
La Cité les encercle de constructions
Leurs tentacules sont arrêtés à lisière
D’un petit bois, un perchis dernière
Carré où les consciences capitulent
Nourries par l’oseille des fiduciaires.

En ville la nature meurt du lapidaire
Dont les habitants sont des subliminaires

Il y a encore ça et là un arbre rabougri
Qui joue les grands végétaux aigris
Aux branches de feuilles jaunies et moches
Que les mioches lorgnent près la souche

Ailleurs des vieux sapin courageux
Vieux arbres, plantés par les anciens,
Ecorchés, relégués loin des curieux
Au fond des pelouses ou des jardins

Verdures, squares, parcs, souvenances
Du temps des souvenirs de l’ enfance
Maintenant couverts de squames à outrance

GRAMO
19octobre 2016

Demain, les poumons verts des villes auront sans doute encore régressés.
L’obscure immobilière aura mangé ce qui restait de l’héritage de nos ancêtres… pour y mettre routes et hauts murs.
Gramo

PostScriptum

Je pense comme beaucoup que la cité doit être Humaine. Les autoroutes ne doivent pas cisailler son territoire. Il y faut un minimum de végétation, de feuillus, de parcs… de bien être. Bref faire l’objet d’un urbanisme intelligent. Ce n’est hélas pas toujours le cas.


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Poème en Phonétique

lɔpskyʁə imɔbiljεʁə
pɔεmə paʁɔdikə… ?

dəpɥi dε lystʁə- limɔbiljεʁə
lɑ̃sə sε ʁapasəz- e sεz- oksiljεʁə
zjøte lε teʁɛ̃ sɑ̃ betɔnjεʁə
u zjøte dotʁə- ʃozə fɔ̃sjεʁə

dε pati, dε pʁe, dε taji ʁəkyle
la site lεz- ɑ̃sεʁklə də kɔ̃stʁyksjɔ̃
lœʁ tɑ̃takylə sɔ̃t- aʁεtez- a lizjεʁə
dœ̃ pəti bwa, œ̃ pεʁʃi dεʁnjεʁə
kaʁe u lε kɔ̃sjɑ̃sə kapityle
nuʁʁi paʁ lozεjə dε fidysjεʁə.

ɑ̃ vilə la natyʁə məʁ dy lapidεʁə
dɔ̃ lεz- abitɑ̃ sɔ̃ dε sybliminεʁə

il i a ɑ̃kɔʁə sa e la œ̃n- aʁbʁə ʁabuɡʁi
ki ʒu lε ɡʁɑ̃ veʒetoz- εɡʁi
o bʁɑ̃ʃə də fœjə ʒoniz- e moʃə
kə lε mjoʃə lɔʁɲe pʁε la suʃə

ajœʁ dε vjø sapɛ̃ kuʁaʒø
vjøz- aʁbʁə, plɑ̃te paʁ lεz- ɑ̃sjɛ̃,
əkɔʁʃe, ʁəleɡe lwɛ̃ dε kyʁjø
o fɔ̃ dε pəluzəz- u dε ʒaʁdɛ̃

vεʁdyʁə, skaʁə, paʁk, suvənɑ̃sə
dy tɑ̃ dε suvəniʁ də lɑ̃fɑ̃sə
mɛ̃tənɑ̃ kuvεʁ də skaməz- a utʁɑ̃sə

ɡʁamo
diz- nəf ɔktɔbʁə dø milə sεzə

dəmɛ̃, lε pumɔ̃ vεʁ dε viləz- oʁɔ̃ sɑ̃ dutə ɑ̃kɔʁə ʁeɡʁese.
lɔpskyʁə imɔbiljεʁə oʁa mɑ̃ʒe sə ki ʁεstε də leʁitaʒə də noz- ɑ̃sεtʁə… puʁ i mεtʁə ʁutəz- e-o myʁ.